Projet Énergie Est de TransCanada - Le Parti Québécois demande de nouveau la suspension de l'analyse et le report du processus d'audiences publiques de l'ONÉ
QUÉBEC, le 11 févr. 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Jonquière et porte-parole de l'opposition officielle en matière de développement durable et d'environnement, Sylvain Gaudreault, ainsi que le député de Marie-Victorin et porte-parole en matière d'énergie et de ressources naturelles, Bernard Drainville, demandent au gouvernement du Québec d'exiger de l'Office national de l'énergie (ONÉ) qu'il suspende immédiatement l'étude du projet Énergie Est, le temps que TransCanada dépose des documents complets et mis à jour en vue des audiences publiques du BAPE.
Trois mois après les « 7 conditions » posées par le ministre de l'Environnement, David Heurtel, le gouvernement a échoué à rendre conforme le projet Énergie Est à la législation québécoise. « C'est maintenant acquis : le BAPE n'aura ni le temps ni la latitude nécessaires pour mener à bien une évaluation rigoureuse du projet Énergie Est. Nous demandons de nouveau à Philippe Couillard d'exiger de l'ONÉ qu'il tienne les audiences prévues uniquement après le dépôt du rapport du BAPE. Avec la valse-hésitation sur l'emplacement du port et la proposition incomplète faite par la compagnie à la municipalité de Lévis, il nous semble maintenant très clair que le tracé du pipeline n'est pas encore définitif », a déclaré Sylvain Gaudreault.
« Face à ce manque flagrant d'information, en plus de l'absence de traduction des documents en français, il faut que l'ONÉ sursoie dès maintenant à son processus, pour laisser le temps aux Québécois de savoir, à propos de ce projet, de quoi il retourne », a-t-il ajouté.
« Nous savons maintenant que le tracé de l'oléoduc n'est pas définitif; du côté de l'ONÉ, la machine est partie, alors que le BAPE n'a même pas encore commencé ses travaux. On est en train de se faire passer le pipeline de force par le fédéral. Qu'est-ce que le gouvernement du Québec attend pour demander à l'ONÉ de suspendre l'analyse d'un projet incomplet? C'est la seule chose qui reste à faire. C'est aux Québécois de décider ce qui se passe sur leur territoire », a conclu Bernard Drainville.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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