Projet Énergie Est de TransCanada - Le Parti Québécois dénonce de nouveau la présence de documents unilingues anglophones sur le site Web de l'Office national de l'énergie
QUÉBEC, le 18 déc. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Jonquière et porte-parole de l'opposition officielle en matière de développement durable et d'environnement, Sylvain Gaudreault, ainsi que le député de Bourget et porte-parole responsable de la Charte de la langue française, Maka Kotto, appuient la démarche du Centre québécois du droit de l'environnement et rappellent que l'Office national de l'énergie (ONÉ) doit suspendre l'analyse du projet Énergie Est tant et aussi longtemps que la compagnie TransCanada n'aura pas déposé tous les documents complets, mis à jour et entièrement traduits en français.
Aux yeux de Sylvain Gaudreault, il est crucial que les francophones puissent obtenir, dans leur langue, toute l'information sur le projet de TransCanada, afin de bien saisir les risques qu'il implique sur le plan de l'approvisionnement en eau pour les terres agricoles et la consommation humaine, ainsi que les impacts d'une éventuelle catastrophe environnementale sur leur territoire. « Le projet d'oléoduc Énergie Est de TransCanada est déjà inacceptable en raison des risques qu'il fait peser sur l'environnement; en plus, la compagnie ne respecte même pas les francophones qui pourraient être touchés », a‑t‑il déclaré.
La présence de documents uniquement en anglais sur le site Web de l'ONÉ a aussi été dénoncée par plusieurs groupes voués à l'environnement et à la défense de la langue française, dont la Société Saint-Jean-Baptiste. « C'est inadmissible que l'ONÉ puisse entamer l'étude du projet de TransCanada, alors que les documents qu'il met à la disposition des citoyens ne respectent pas, au Québec, la primauté du français. Cela démontre un manque flagrant de considération à l'égard des francophones. Tant que les documents ne seront pas traduits et que les francophones ne pourront prendre part au débat à armes égales, le processus d'examen doit être suspendu », a réclamé Maka Kotto. Du même souffle, le député a ajouté que tous les dossiers que TransCanada soumettra au BAPE devront aussi l'être en français.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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