Projet Montréal demande la création d'un fonds d'urgence de 10 M$ pour contrer les effets de l'agrile du frêne
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal08 janv, 2014, 15:06 ET
MONTRÉAL, le 8 janv. 2014 /CNW Telbec/ - Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, entouré de plusieurs conseillers de son équipe, a demandé aujourd'hui la création d'un fonds d'urgence de 10 M$ pour contrer les effets de l'agrile du frêne. « La propagation de l'agrile du frêne à Montréal a explosé en 2013, affectant plusieurs arrondissements et plusieurs grands parcs. Une stratégie équilibrée entre la sauvegarde des frênes existants et la plantation de nouveaux arbres, jumelée à un fonds dédié, est essentielle afin d'éviter la diminution de la canopée montréalaise et de minimiser les impacts économiques et sociaux causés par l'infestation de l'agrile du frêne », a affirmé le chef de l'Opposition officielle.
Situation inquiétante à Montréal
L'agrile du frêne a été repéré pour la première fois au Canada en 2002. Depuis l'apparition de cet insecte ravageur en Amérique du Nord, 80 millions de frênes ont disparu. La situation est inquiétante puisqu'à Montréal, 50 000 frênes publics bordent les rues, soit 20 % des arbres sur rue. Plusieurs tronçons de rue ont été plantés avec des monocultures de frênes et leur disparation simultanée serait dommageable pour les résidents riverains. « La perte massive et rapide des frênes montréalais signifierait une importante perte de qualité de vie des Montréalais et nuirait beaucoup à l'esthétique des rues et des parcs. La diminution de notre canopée augmenterait de facto les îlots de chaleur, minerait la qualité de l'air en ville, déprécierait l'attrait et la valeur foncière de rues entières et engendrerait d'importants coûts d'abattage pour la Ville », a expliqué Sylvain Ouellet, porte-parole de Projet Montréal pour l'eau, le développement durable et l'environnement, les grands parcs et les espaces verts.
Situation des grands parcs
Nous estimons à quelque 50 000 le nombre de frênes dans les parcs et boisés de Montréal, dont 26 000 uniquement dans le parc du mont Royal, et cela exclut ceux dans les parcs nature. « La cartographie détaillée des arbres publics est incomplète, notamment dans nos parcs, ce qui nuit à l'optimisation des interventions de la Ville. Nous avons appris cette semaine que les parcs Lafontaine et Maisonneuve sont désormais touchés par l'agrile du frêne. Il est urgent que les élus montréalais prennent conscience des conséquences graves que peut avoir l'agrile du frêne sur la qualité de vie de nos concitoyens si nous n'établissons pas rapidement un plan d'intervention avec les budgets nécessaires à son implantation », a ajouté Marianne Giguère, porte-parole de Projet Montréal pour le verdissement.
Règles comptables inadaptées
Les règles comptables canadiennes ne permettent pas aux municipalités de financer la plantation d'arbres à même leurs programmes d'immobilisations (PTI). « Pour que la Ville de Montréal puisse compter sur les sommes nécessaires à la lutte contre l'agrile du frêne, il faudra prévoir, dès le prochain budget, un fonds d'urgence de 10 M$ à même le budget d'opération. Des démarches de la Ville de Montréal auprès du gouvernement fédéral devraient être enclenchées sans tarder afin de nous permettre, pour les années à venir, d'inclure les coûts importants qu'engendrera l'agrile du frêne dans nos programmes d'immobilisations », a précisé Guillaume Lavoie, porte-parole de Projet Montréal pour les finances et les relations gouvernementales.
Projet Montréal déposera au prochain conseil municipal une motion visant la création d'un fonds d'urgence pour contrer les effets de l'agrile du frêne.
« Lutter et contrer les effets de l'agrile du frêne nécessitera, pour plusieurs années, un engagement ferme de la part de la Ville de Montréal. Un plan de match, jumelé à des budgets nous permettant de le mettre en œuvre, minimisera les effets dévastateurs qu'aura cet insecte sur la valeur des propriétés montréalaises et l'attractivité des rues commerciales », a conclu Richard Bergeron.
Pour consulter la motion de Projet Montréal : http://projetmontreal.org/nouvelle/motion-pour-la-creation-dun-fonds-durgence-pour-contrer-les-effets-de-lagrile-du-frene/
SOURCE : Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Catherine Maurice
Attachée de presse de l'Opposition officielle Hôtel de ville de Montréal
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