Projet Montréal propose une motion de non-confiance à l'égard de Gérald Tremblay
MONTRÉAL, le 9 oct. 2012 /CNW Telbec/ - Lors du conseil municipal de Montréal du 22 octobre prochain, les élus montréalais des 3 formations politiques auront à voter sur une motion de non-confiance à l'égard du Maire, Gérald Tremblay. C'est ce que la motion de la 2e opposition déposée vendredi dernier propose. « Les révélations faites à la Commission Charbonneau placent Montréal dans une situation insoutenable et nous proposons que les élus montréalais s'expriment contre Gérald Tremblay lors du prochain conseil municipal », a déclaré le chef de la 2e opposition à la Ville de Montréal et candidat à la Mairie de Montréal, Richard Bergeron.
Les raisons pour retirer notre confiance à Gérald Tremblay sont nombreuses et éloquentes : existence d'une ristourne de 3% des contrats d'infrastructure de la Ville au parti de Gérald Tremblay révélée par Benoît Labonté en 2009 et corroborée par Lino Zambito le 2 octobre dernier; climat de scandales à répétition relatif à l'octroi de contrats par la Ville de Montréal et au financement du parti Union Montréal; suspension de l'attribution de contrats par la Ville et suspension de trois employés de la Ville à la suite des allégations; arrestation de l'ancien président du comité exécutif de Gérald Tremblay, Frank Zampino : « Il est inconcevable que le Maire de Montréal, et chef d'Union Montréal, n'ait pas su ce qui se passait dans sa formation politique. Il est urgent de rétablir le lien de confiance entre la population montréalaise et ses élus municipaux, tout particulièrement en ce qui concerne les élus honnêtes exerçant leurs fonctions sous la bannière du parti Union Montréal », a ajouté le chef de Projet Montréal.
Un vote favorable à cette motion ne pourra pas démettre Gérald Tremblay de ses fonctions. « Malheureusement, il n'existe pas de moyens de démettre un Maire de ses fonctions dans le cadre légal actuel. Cependant, nous croyons qu'il est temps que le conseil municipal prenne acte des témoignages de la Commission Charbonneau et indique clairement son bris de confiance envers Gérald Tremblay », a poursuivi Alex Norris, conseiller du Mile-End.
Projet Montréal a sans cesse rappelé au maire Tremblay les doutes qui subsistaient contre plusieurs entrepreneurs : l'administration a fait fi de ces avertissements et continué de distribuer généreusement des contrats. « Le maire ne peut tout simplement pas se dérober ainsi aux critiques en maintenant qu'il ne savait pas. Nous l'avons mis au défi plusieurs fois, en évoquant devant lui les graves allégations dont il était question dans les médias. Il s'est à chaque fois réfugié derrière le cadre légal imparfait de la loi 35 et a laissé croire, à tort, qu'il n'avait pas d'autre choix que de continuer à accorder les contrats au plus bas soumissionnaire conforme. Il a induit le Conseil en erreur et s'est borné à profiter de sa majorité au Conseil pour continuer à donner des contrats aux entreprises lourdement suspectées de collusion », a conclu Alex Norris.
La motion de la 2e opposition est disponible au :
http://projetmontreal.org/nouvelle/motion-de-non-confiance/
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA 2E OPPOSITION
Joël Simard-Ménard
Directeur de cabinet de la 2e opposition
(514) 872-1108
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