Projet OPTILAB - Rencontre prochaine entre la FMSQ et le ministre de la Santé
MONTRÉAL, le 6 oct. 2016 /CNW Telbec/ - En raison des nombreuses inquiétudes soulevées par le projet OPTILAB, la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) a demandé et obtenu une rencontre avec le ministre de la Santé. Cette rencontre aura lieu le 25 octobre prochain, rencontre au cours de laquelle la présidente de la Fédération, Dre Diane Francœur, fera part des préoccupations des différentes spécialités médicales de laboratoire directement concernées par ce projet.
Dans l'intervalle, la FMSQ, en présence des présidents des associations médicales de laboratoire concernées, tiendra ce soir une rencontre « de la dernière chance » avec les représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux afin d'obtenir un engagement et des garanties formels en ce qui concerne les grands enjeux soulevés par ce projet, soit la sécurité et la qualité du transport ainsi que la traçabilité des échantillons en temps réel. Le déploiement d'OPTILAB exige que l'on puisse garantir ces éléments incontournables et préalables à toute réorganisation des laboratoires.
La FMSQ insiste sur le fait qu'avant de déménager le personnel et les équipements de laboratoire de l'hôpital « A » vers l'hôpital « B », la faisabilité du transport sécuritaire des prélèvements et le déploiement des systèmes d'information requis pour la transmission des résultats doivent être démontrés, installés, testés et fonctionnels, et ce, dans tout le Québec et en toutes saisons.
« Comme nous le disons depuis plusieurs années, nous sommes favorables à tout projet qui permet d'améliorer l'efficience du système de santé, ce qui vaut également pour le projet OPTILAB. Mais pas n'importe comment. Le risque actuel est de mettre en branle un projet d'une telle envergure sachant qu'il peut entraîner des préjudices aux patients », rappelle la présidente de la FMSQ, Dre Francœur.
« C'est de la sécurité des patients dont il est question. Les médecins spécialistes ne veulent pas prendre le risque qu'un diagnostic ne soit pas posé à la suite de la perte ou de la détérioration d'un prélèvement lors de son transport, ou qu'un traitement soit retardé indûment par la transmission tardive d'un résultat », conclut Dre Francœur.
La Fédération des médecins spécialistes du Québec regroupe plus de 10 000 médecins spécialistes détenant une certification dans l'une des 59 spécialités médicales reconnues.
SOURCE Fédération des médecins spécialistes du Québec
Nicole Pelletier, ARP, Directrice des Affaires publiques et des Communications, Fédération des médecins spécialistes du Québec, Ligne média : 514 350-5160
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