Projet-pilote de tarif de stationnement basé sur la demande - Montréal doit offrir une politique de stationnement novatrice
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Ville de Montréal - Cabinet de la deuxième opposition24 mars, 2014, 11:35 ET
MONTRÉAL, le 24 mars 2014 /CNW Telbec/ - « Il est temps que Montréal innove et se dote d'une politique de stationnement ancrée dans une stratégie de développement économique et de développement durable », a affirmé Marvin Rotrand, conseiller de Snowdon et vice-président de la STM.
« L'administration a déjà fait un pas en ce sens en annonçant reprendre cette année les activités de stationnement, jusqu'à maintenant gérées par Stationnement de Montréal », a-t-il ajouté.
« Les nouvelles technologies ouvrent la porte à de meilleurs services aux citoyens, à l'image de ceux déjà offerts dans des villes pionnières comme San Francisco, Seattle ou Los Angeles. Une politique de stationnement comprenant un système de stationnement basé sur la demande permettra de donner des informations en temps réel sur la disponibilité des stationnements et de permettre la rotation des véhicules dans les secteurs à forte demande », a-t-il poursuivi.
La modulation des tarifs
« Montréal doit mettre en place un projet-pilote qui permettra d'évaluer les impacts d'une modulation des tarifs de stationnement. Il ne s'agit pas d'augmenter les tarifs tous azimuts. Des secteurs moins fréquentés, par exemple, pourront voir une réduction du tarif de stationnement, de manière à attirer les utilisateurs », a ajouté Marvin Rotrand.
« Une étude qui fait le point sur un projet-pilote mené à Los Angeles montre que la congestion des stationnements a diminué de 10% et que les espaces de stationnement sont plus faciles à trouver. Et, si les revenus liés au stationnement ont globalement augmenté de 2%, les tarifs de stationnement ont diminué de 11%. Si les conducteurs ont moins besoin de tourner en rond pour trouver un espace de stationnement, nos rues deviendront plus sécuritaires et moins congestionnées, et ultimement, nous contribuerons à diminuer les émissions de GES. Montréal pourrait bénéficier de ces avantages », a-t-il affirmé.
« Les données en temps réel pourraient également être disponibles en format données ouvertes, reflétant l'engagement de la Ville à l'égard de la transparence de l'information », a-t-il expliqué.
Une motion déposée en mars 2013 - près de 400 000$ pour une étude non diffusée
« Ce sont des demandes que j'ai faites il y a un an, alors que j'ai déposé à l'assemblée de mars 2013 une motion demandant de mettre en place un projet-pilote pour implanter un tarif de stationnement basé sur la demande. La motion a été adoptée à l'unanimité », a poursuivi Marvin Rotrand.
« Un rapport préliminaire devait être déposé à l'assemblée du conseil de septembre dernier. Nous attendons toujours ce rapport. Je compte d'ailleurs soulever une question de privilège à l'assemblée du conseil de ville qui débute aujourd'hui, d'autant plus que le responsable des transports au comité exécutif, M. Aref Salem, affirme que près de 400 000$ ont été consacrés à une étude sur le stationnement par Stationnement de Montréal. Nous devons avoir accès au moins aux paramètres de cette étude, et éventuellement aux conclusions », a-t-il dit.
Un outil de planification urbaine
« Un système intelligent et innovateur ne sera pas qu'à l'avantage des utilisateurs de véhicules. Le stationnement pourrait être beaucoup plus qu'une source de revenu pour la Ville. Il pourrait constituer, pour les urbanistes de la Ville, un nouvel outil de planification urbaine, et pourrait encourager l'utilisation des modes de transport collectif et actif. En d'autres termes, le stationnement pourrait devenir un outil de développement pour notre Ville. Les Montréalais veulent que leur ville soit facilement navigable, que leurs quartiers soient accessibles à pied, et une politique de stationnement novatrice contribuera à réaliser ces objectifs », a indiqué Marvin Rotrand.
Le conseiller Rotrand note également le déploiement de nouvelles technologies, comme Auto Vu, offert par la firme basée à Montréal Genetec. Auto vu est d'abord un outil d'application des règlements municipaux et peut, par son mécanisme de reconnaissance des plaques d'immatriculation, déterminer rapidement et de manière abordable l'occupation des stationnements dans tous les secteurs d'une ville.
« Cette technologie permettrait aux villes de moduler les prix de stationnement pour répondre à la demande, et ce sans grandes dépenses », a conclu Marvin Rotrand.
Pour accéder à l'étude de la Ville de Los Angeles sur le stationnement intelligent (en anglais): http://www.xerox.com/downloads/usa/en/bpo/casestudies/bpo_casestudy_la_express_park.pdf
Pour accéder à l'étude de la Ville de San Francisco sur le stationnement intelligent (en anglais) : http://www.uctc.net/access/43/access43_sf_park.pdf
SOURCE : Ville de Montréal - Cabinet de la deuxième opposition
Virginie Harvey
Cell. 514 217-7040
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