Projet Saint-Laurent - La Coalition Avenir Québec propose un réinvestissement massif dans la recherche appliquée pour mettre en place une véritable économie du savoir
MONTRÉAL, le 11 juin 2013 /CNW Telbec/ - Après avoir annoncé la création d'une dizaine de zones d'innovation dans la Vallée du Saint-Laurent jeudi dernier, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a dévoilé mardi un nouveau volet du Projet Saint-Laurent qui touche cette fois l'économie du savoir. Accompagné du député de La Prairie et porte-parole de sa formation politique en matière d'enseignement supérieur et d'économie, Stéphane Le Bouyonnec, M. Legault a annoncé qu'un gouvernement de la Coalition s'assurerait qu'une partie substantielle du crédit d'impôt pour la recherche et le développement (R&D) soit liée à un investissement majeur dans une faculté de recherche universitaire ou un centre collégial de transfert de technologie (CCTT).
Le Québec rembourse chaque année près de 800M$ aux entreprises via le crédit d'impôt pour la R&D sans s'assurer d'obtenir suffisamment de retombées découlant de cet investissement. Un des effets de ce laisser-aller est l'essoufflement du nombre de brevets octroyés au Québec. Entre 2002 et 2011, le nombre de brevets octroyés à des titulaires a diminué de 37% au Québec, alors qu'il augmentait de 39% dans le reste du Canada et de 50% en Ontario. Pour la Coalition Avenir Québec, il faut renverser cette tendance en réinvestissant massivement dans la recherche appliquée. Actuellement, uniquement 0,5% du crédit d'impôt en R&D, soit 4M$, sert à financer la recherche universitaire. Avec le Projet Saint-Laurent, dont la mise en place d'une véritable économie du savoir constitue un volet majeur, la Coalition Avenir Québec veut conjuguer les besoins en R&D des entreprises de pointe avec les besoins de financement de la recherche appliquée en développant un partenariat entreprises-universités sans précédent au Québec.
« La Coalition Avenir Québec fera en sorte que 25% des sommes consacrées au crédit d'impôt en R&D, c'est-à-dire 200M$, soit lié à des dépenses faites dans une faculté de recherche universitaire ou encore dans un CCTT. En ciblant ainsi l'attribution d'un quart de l'enveloppe en R&D aux entreprises qui respectent ce principe, nous favoriserons un partenariat entre nos universités et nos entreprises qui contribuera grandement à la mise en place d'une véritable économie du savoir. En bout de ligne, c'est un réinvestissement massif de 600M$ annuellement dans la recherche appliquée qu'entraînera le Projet Saint-Laurent pour propulser nos institutions d'enseignement parmi les meilleures au monde », a annoncé François Legault.
«Ce que nous proposons est basé sur un modèle qui a fait ses preuves ailleurs. C'est notamment parce que leur R&D est arrimée avec les facultés de recherche des universités californiennes que bon nombre d'entreprises de la Sillicon Valley ont pu se développer et connaître autant de succès. Dans la région de Boston, des institutions telles que Harvard ou le Massachussetts Institute of Technology brillent chaque année parmi les meilleures au monde parce qu'elles misent sur des partenariats avec des entreprises qui n'hésitent pas à investir dans leurs facultés de recherche. Avec le Projet Saint-Laurent, nos universités et CCTT pourront aspirer à de tels résultats un jour parce qu'elles seront en partenariat direct avec des entreprises de pointe. Il est grand temps que le Québec s'inspire des meilleurs exemples et vise plus haut», a ajouté Stéphane Le Bouyonnec, en précisant que «cet objectif de renforcer le financement de la recherche appliquée n'enlèvera rien au soutient actuel et nécessaire à la recherche fondamentale».
Rappelons qu'en raison de l'annulation de la hausse des droits de scolarité, le gouvernement péquiste a décidé de couper 35M$ dans le financement de la recherche universitaire. La Coalition Avenir Québec a dénoncé avec vigueur ces coupures et a proposé de moduler les droits de scolarité en fonction de la mission de chaque université et chaque faculté afin que les institutions du savoir québécoises rivalisent avec les meilleures de la planète. L'annonce de ce réinvestissement massif de 600M$ dans la recherche appliquée, qui se fera à coût nul pour le contribuable, s'inscrit dans la foulée de cet objectif.
SOURCE : Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Jean-François Del Torchio
Attaché de presse
Cabinet du chef de la Coalition Avenir Québec
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