Promotion de la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant - Les
infirmières et infirmiers du Canada se font entendre
OTTAWA, le 9 juin /CNW Telbec/ - Les membres de l'Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC) ont voté à l'unanimité, au cours de leur assemblée annuelle, pour demander au gouvernement fédéral, qui accueillera le Sommet du G8, d'exercer des pressions afin de dégager un consensus international au sujet d'une stratégie soutenue, complète et axée sur les droits portant sur la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant.
La motion a immédiatement reçu l'appui de nombreux organismes de soins infirmiers, dont la Fédération canadienne des syndicats d'infirmières/infirmiers (FCSII), l'Association canadienne de soins infirmiers internationaux, Infirmières et infirmiers en santé communautaire du Canada, l'Association canadienne des écoles de sciences infirmières, l'Association canadienne des infirmières et infirmiers en médecine-chirurgie, l'Association des infirmières et infirmiers autochtones du Canada (AIIAC) et l'Association des infirmières en santé des femmes, obstétrique et néonatalogie du Canada.
Ce front commun de groupes du secteur des soins infirmiers préconise l'élaboration de politiques et de stratégies fédérales sur la santé de la mère afin de s'attaquer immédiatement aux conditions difficiles auxquelles font face trop de femmes et de mères au Canada, en particulier parmi les Premières nations, les Inuits, les Métis et d'autres groupes vulnérables.
Des chiffres récents dévoilés par l'Organisation de coopération et de développement économiques démontrent que le Canada a glissé du 6e au 24e rang pour le taux de mortalité infantile sur le plan international. "Quoique bien des gens croient que la mortalité infantile est un problème auquel sont confrontés les pays en développement, la dure réalité est qu'au Canada, dans plusieurs régions, le taux de mortalité infantile élevé est alarmant", explique Audrey Lawrence, directrice exécutive d'AIIAC. D'autres études signalent que le taux de mortalité infantile chez les bébés Inuits au Canada est plus de trois fois plus élevé que celui des nouveau-nés non autochtones. Cette iniquité est attribuable à des facteurs dont un mauvais accès aux services de santé, aux logements adéquats et à de l'eau potable.
La présidente de l'AIIC, Kaaren Neufeld, a répondu que "les infirmières du Canada sont profondément préoccupées par la mortalité maternelle qui atteint les 340 000 par année dans le monde - la plupart de ces décès sont évitables - et le manque de progrès à l'égard de l'objectif de développement des Nations Unies pour le millénaire no 4, soit réduire la mortalité infantile ainsi que de l'objectif no 5, soit améliorer la santé de la mère."
"Le Canada et les autres pays du G8 doivent être imputables aux services de santé sexuelle et génésique inclusifs qui offrent un accès équitable et favorisent le mieux-être des femmes", a déclaré Linda Silas, présidente de la FCSII, qui a présenté la motion. "Nous lançons aux dirigeants mondiaux le défi de faire un investissement important dans l'amélioration de la santé des mères et des enfants. Les dividendes seront versés sous la forme des vies que l'on sauvera ainsi."
Renseignements: Paul Watson, coordonnateur des communications, Association des infirmières et infirmiers du Canada, Cell: (613) 697-7507, Courriel: [email protected]; Lisa Brazeau, Directrice des communications générales, Association des infirmières et infirmiers du Canada, Cell: (613) 864-1371, Courriel: [email protected]
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