Propos de Jean Charest sur le décrochage scolaire - « Il s'agit plutôt d'une
responsabilité partagée par tous » — Réjean Parent, président de la CSQ

MONTRÉAL, le 10 nov. /CNW Telbec/ - Réagissant aux propos du premier ministre Jean Charest qui montre du doigt les parents comme responsables du décrochage scolaire au Québec, le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), M. Réjean Parent, estime plutôt que le décrochage scolaire est une responsabilité collective et que le gouvernement ne peut se soustraire à sa responsabilité à cet égard.

« Les parents, le personnel de l'éducation, les directions d'établissement, les commissions scolaires, la communauté, sans oublier nos élus politiques, tous ont un rôle important à jouer dans la lutte au décrochage scolaire. Cette responsabilité ne doit jamais devenir un prétexte pour refuser d'investir en éducation. La véritable solution serait de faire de l'éducation une priorité nationale, portée par tous, et que les investissements accompagnent un discours cohérent et des objectifs ambitieux, avec une attention particulière pour les milieux défavorisés », a déclaré M. Réjean Parent.   

Récemment, lors de la Rencontre des partenaires en éducation sur l'intégration des élèves en difficulté, les fédérations du réseau scolaire de la CSQ ont exposé, une fois de plus, une problématique ayant un impact important sur la réussite éducative : les conditions d'apprentissage et les services offerts doivent pouvoir répondre aux nombreux besoins des élèves dans les écoles et les milieux, ce qui est loin d'être toujours le cas et qui illustre une autre cause du décrochage scolaire.  

Profil de la CSQ  

La CSQ représente près de 180 000 membres, dont près de 100 000 font partie du personnel de l'éducation. Elle est l'organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.

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