Propos de la première ministre sur les commissions scolaires - Surprise et incompréhension
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ASSOCIATION DES DIRECTEURS GENERAUX DES COMMISSIONS SCOLAIRES (ADIGECS)05 sept, 2013, 16:48 ET
QUÉBEC, le 5 sept. 2013 /CNW Telbec/ - L'Association des directions générales des commissions scolaires du Québec (ADIGECS) s'est dite surprise des propos de la première ministre qui a tenu un discours à tout le moins différent de celui de sa ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport. À partir du moment où le gouvernement du Québec a fait connaître ses intentions dans son dernier budget, il était clair qu'il cautionnait la possibilité que les comptes de taxes scolaires augmentent. Pourquoi la première ministre a-t-elle donné ses indications aussi tardivement ?
Si la première ministre a bel et bien l'intention de convoquer les commissions scolaires pour une rencontre, l'ADIGECS entend être présente pour lui rappeler que les coûts administratifs se situent sous la barre des 5% et que nous avons mis l'épaule à la roue pour relever l'effort qui nous était demandé. Même en abolissant tous les centres administratifs des commissions scolaires, on n'arriverait pas à absorber les compressions de 500 M$ que nous a imposées le gouvernement depuis moins de trois ans.
« Au cours des derniers mois, la ministre de l'Éducation nous suggérait de réduire nos dépenses, d'augmenter nos revenus ou de puiser dans nos surplus. Or, il apparaît évident que l'exercice de réduction des dépenses a déjà été mené plusieurs fois. Au final, le gouvernement a placé les commissions scolaires devant un choix qui n'en était pas un : il nous a mis devant le fait accompli, avec l'odieux d'augmenter les taxes scolaires pour compenser ce qu'il nous avait déjà coupé de l'autre main. Si la première ministre ne voulait pas qu'on augmente les comptes de taxes scolaires, il aurait fallu que son gouvernement cesse de comprimer ce qui a été compressé à maintes reprises », a réagi le président de l'ADIGECS, M. Raynald Thibeault précisant que dans cette valse de compressions les établissements privés ont été à toutes fins pratiques épargnés.
Par ailleurs, l'Association compte rappeler à la première ministre qu'au même moment où l'on demande aux commissions scolaires de couper dans la bureaucratie, le même gouvernement l'alourdit par une reddition de compte toujours plus lourde et des mandats qui s'ajoutent continuellement. « Nous devons faire constamment faire plus avec moins. Vient un moment où ce sont les services aux élèves qui doivent malheureusement en écoper », a conclu M. Thibeault.
À PROPOS DE L'ADIGECS
En tant que leader du système public d'éducation au Québec, l'ADIGECS, qui regroupe 157 directions générales et directions générales adjointes provenant de 69 commissions scolaires, a pour mission de mettre en place les conditions pour favoriser la réussite scolaire et la persévérance des élèves. L'ADIGECS est le premier responsable administratif des établissements scolaires publics au Québec. L'ADIGECS propose un regard moderne sur l'administration du réseau de l'éducation au Québec avec une approche tournée vers l'avenir et porteuse d'espoir pour les générations futures.
SOURCE : ASSOCIATION DES DIRECTEURS GENERAUX DES COMMISSIONS SCOLAIRES (ADIGECS)
Raynald Thibeault
Président
ADIGECS
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Courriel : [email protected]
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