Proposition de l'Université Laval au ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie

QUÉBEC, le 14 déc. 2012 /CNW Telbec/ - Compte tenu de l'impossibilité de réaliser les compressions rétroactives et irréalistes que s'apprête à imposer le gouvernement du Québec  aux universités, le recteur de l'Université Laval, M. Denis Brière, propose au ministre Pierre Duchesne qu'il conserve les 696 M $ qu'il promet d'ici 2018 et qu'il renonce, de manière responsable et pragmatique, aux compressions rétroactives de 124 M $ annoncées pour 2012-2013, de même qu'à celles anticipées en 2013-2014. Cette proposition de l'Université Laval est basée sur le fait que l'Université ne peut accepter de mettre en péril la formation des étudiants présentement inscrits en échange d'un investissement venant à terme en 2018. Cette piste d'action repose sur des principes de gestion responsable. L'Université Laval propose, ce faisant, une approche viable et démontre qu'elle désire aider le gouvernement à régler les problèmes financiers auxquels fait face notre société.

L'Université Laval continue, comme elle le fait depuis de nombreuses années, à prôner une gestion rigoureuse de ses activités et demeure vigilante face aux effets pervers de certaines décisions gouvernementales sur la formation de ses étudiants. La proposition, annoncée par le recteur de l'Université Laval, permettra au ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie de tenir, en février 2013, un Sommet qui abordera, dans un climat plus serein et dénué de conditions et de craintes, l'avenir de l'enseignement supérieur et la gestion d'enjeux clés comme le mode de financement des universités, l'accessibilité aux études supérieures et le rôle des universités et cégeps dans le développement de notre société.

SOURCE : UNIVERSITE LAVAL

Éric Bauce
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