Propriété étrangère : le gouvernement connaît les conséquences
Nouvelles fournies par
Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier22 nov, 2010, 15:54 ET
OTTAWA, le 22 nov. /CNW/ - Le gouvernement Harper connaît les conséquences de la propriété étrangère dans le secteur des télécommunications, affirme le président du plus grand syndicat des télécommunications au Canada.
« Les commentaires exprimés aujourd'hui par le ministre de l'Industrie, Tony Clement, sont un signe clair que le gouvernement n'a pas l'appui public ni politique pour assouplir les restrictions à la propriété étrangère dans le secteur des télécommunications, alors il reporte une décision jusqu'après les élections fédérales plutôt que de faire la bonne chose, soit de rejeter l'idée.
Mais le président du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier, Dave Coles, affirme que « d'associer la propriété étrangère à la disponibilité du spectre est simplement une manœuvre pour éviter de prendre une décision ». "
« Le postulat que nous avons besoin d'une plus grande présence de sociétés étrangères pour augmenter la disponibilité du spectre est faux. Nous avons déjà 11 sociétés canadiennes qui utilisent le spectre disponible et il n'y a aucun besoin justifiant que des sociétés étrangères se joignent à la partie. Il n'y a aucune preuve non plus que d'autoriser aux sociétés étrangères d'intégrer le processus avantagera les consommateurs. »
« Les prix du sans fil au Canada sont déjà concurrentiels sur le plan international et notre pays a plus de concurrence dans ce secteur que tout autre pays, sauf les États-Unis. »
Cette semaine, le SCEP exercera des pressions auprès des députés sur la colline Parlementaire au sujet de l'assouplissement des restrictions à la propriété étrangère dans le secteur des télécommunications. « Nous avons de solides preuves que c'est une mauvaise idée pour le Canada », déclare Dave Coles.
Renseignements:
Dave Coles 613-299-5628
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