Prostitution juvénile au Grand Prix de formule 1 de Montréal - Québec solidaire donne 3 semaines aux ministres Coiteux et Thériault pour annoncer leur plan d'action
QUÉBEC, le 24 mai 2016 /CNW Telbec/ - La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, attend impatiemment le plan d'action du gouvernement, pour protéger les adolescentes et adolescents des exploiteurs pendant le Grand prix de formule 1 de Montréal, reconnu comme une plaque tournante du tourisme sexuel.
Manon Massé a fait adopter à l'unanimité, mardi, une motion pressant le ministre de la Sécurité publique et la ministre responsable de la Condition féminine d'annoncer publiquement les moyens qu'ils comptent prendre pour éliminer l'exploitation sexuelle des mineurs pendant le Grand Prix qui se déroulera dans trois semaines. La motion a été présentée conjointement avec la députée d'Hochelaga-Maisonneuve, la députée de Montarville et la députée d'Arthabaska. Elle a été adoptée à l'unanimité, y compris par les député.es libéraux.
« Le phénomène de la prostitution juvénile pendant le Grand prix de formule 1 de Montréal est connu depuis des années. Les exploiteurs recrutent presque aux portes des centres jeunesse! Le gouvernement n'a aucune excuse pour ne pas avoir déjà en main un plan élaboré en bonne et due forme. Je demande donc aux ministres responsables de ce dossier de rassurer les familles québécoises et de dévoiler leur plan d'action d'ici le début de l'événement », a indiqué Manon Massé, déplorant l'improvisation dans laquelle agit encore une fois le gouvernement.
S'il veut vraiment agir dans le dossier de la prostitution juvénile, les ministres Coiteux et Thériault doivent non seulement présenter leur plan d'action pour le Grand Prix, mais ils doivent aussi verser l'argent promis aux organismes du Québec qui travaillent en prévention de l'exploitation sexuelle des adolescentes et adolescents.
« On se rappelle qu'une crise s'est produite au mois de janvier lorsqu'on s'est aperçu qu'un nombre important d'adolescentes fuguaient des Centres jeunesse et se retrouvaient malgré elles dans la prostitution. Malheureusement, l'enveloppe de 600 000 $ promis pour le programme Prévention jeunesse n'a toujours pas été utilisée! Une fois, une seule fois, j'aimerais voir le gouvernement travailler en amont des problèmes et non en mode gestion de crise! », déplore Manon Massé.
Voici la motion sans préavis présentée par Manon Massé et adoptée à l'unanimité à l'Assemblée nationale :
« Que l'Assemblée nationale reconnaisse que les problèmes de prostitution juvénile dans l'ensemble du Québec, notamment pendant le Grand prix de Montréal, sont connus depuis des années; Que l'Assemblée nationale presse le ministre de la Sécurité publique et la ministre responsable de la Condition féminine d'annoncer publiquement les moyens qu'ils comptent prendre pour éliminer l'exploitation sexuelle des mineurs pendant l'événement qui aura lieu dans 3 semaines. »
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont, Attachée de presse - QS, 418-473-2579
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