Protection de la biodiversité - Le Parti Québécois se rallie aux experts et s'engage à une meilleure protection du territoire en milieux urbains
MONTRÉAL, le 14 déc. 2022 /CNW Telbec/ - À l'occasion de la COP15 qui se déroule présentement à Montréal, le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, ainsi que le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en matière d'environnement et de lutte aux changements climatiques, Joël Arseneau, répondent favorablement aux recommandations en matière de protection de la biodiversité du Comité consultatif sur les changements climatiques. « Nous nous engageons à faire une réelle "ceinture verte" autour des grands centres urbains québécois, comme Montréal et Québec. Nous comptons aller plus loin qu'une simple protection du territoire qui se limite au nord du Québec. Il faut prioriser les milieux d'intérêt stratégique pour la biodiversité et les milieux urbains doivent être inclus », a mentionné le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon.
EN BREF
- Le Parti Québécois s'engage à faire une réelle « ceinture verte » autour des grands centres afin d'assurer une meilleure protection du territoire en milieux urbains.
- Le Parti Québécois s'inquiète du déclin rapide de la faune et de la flore québécoise et demande au gouvernement de se doter d'une stratégie nationale sur la biodiversité pour lui permettre d'atteindre ses objectifs climatiques, comme la réduction des gaz à effet de serre et la protection du territoire.
- Cette stratégie nationale serait une première au Québec, en plus de répondre à la recommandation du Comité consultatif sur les changements climatiques et d'assurer une cohérence dans les actions de l'État.
Les experts sont unanimes : la biodiversité est fondamentale pour le respect des objectifs climatiques et contribue à la richesse de notre territoire. Il est essentiel de valoriser et protéger les écosystèmes sur notre territoire, puisque ceux-ci ont la capacité de séquestrer du carbone. Bien que le ministre Charrette se soit engagé à protéger 30% du territoire d'ici 2030, c'est un engagement qui demeure trop flou.
« Tel que le mentionne le Comité, il est important de représenter la diversité des écosystèmes du Québec. Une politique qui ne protégerait que les écosystèmes dans le Nord serait vouée à l'échec puisqu'elle ne permettrait pas d'atteindre nos objectifs internationaux. Non seulement notre formation politique s'engage à la réalisation de cet objectif en visant un équilibre sur l'ensemble du territoire, mais nous nous engageons à surveiller le gouvernement, qui refuse de s'y engager clairement », a poursuivi Joël Arseneau.
Pour une stratégie nationale en matière de biodiversité
Tout comme les experts, le Parti Québécois considère également essentiel de doter le Québec d'une approche visant à renforcer mutuellement les politiques climatiques et les politiques de biodiversité du gouvernement en adoptant une stratégie nationale sur la biodiversité. « Cette stratégie assurerait une cohérence dans les actions de l'État, car c'est bien beau avoir des objectifs, mais il faut pouvoir cibler les actions à entreprendre pour les atteindre. C'est ce qu'on attend d'un État comme le Québec; une approche sérieuse et concrète qui mobilise autant l'ensemble de l'appareil gouvernemental que les acteurs sociaux et le milieu économique », a ajouté le chef du Parti Québécois.
« Contrairement à ce que le ministre Benoit Charrette a déjà mentionné il y a quelques mois, il est possible d'en faire plus en matière d'environnement. Ce serait l'occasion pour la CAQ de démontrer qu'elle est sérieuse dans la lutte aux changements climatiques ainsi que dans la protection du territoire et de la biodiversité et qu'elle peut nous livrer autre chose que des paroles en l'air et des stratégies de communication », a conclu le député de Camille-Laurin.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Emmanuel Renaud, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 1 (418) 720-5717, [email protected]
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