Protection de la jeunesse - Un financement de 1,5 M$ pour consolider les services intégrés en abus et maltraitance
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Cabinet du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux21 juin, 2021, 15:03 ET
QUÉBEC, le 21 juin 2021 /CNW Telbec/ - Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, annonce aujourd'hui un investissement de 1,5 million $ récurrent destiné à soutenir et à pérenniser le projet de centre de services intégrés en abus et maltraitance (SIAM). Ce projet, unique au Québec, est mené depuis sa création en 2018 par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale (CIUSSS), en collaboration avec le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS).
Le SIAM est un lieu où les enfants et les adolescents victimes de maltraitance, que ce soient des abus physiques ou sexuels ou de la négligence grave, ainsi que leur famille reçoivent l'aide d'une équipe multidisciplinaire. L'approche du SIAM est axée sur la complémentarité des expertises, notamment médicale, psychosociale, sociojudiciaire et policière. Elle permet une prise en charge globale de la personne, lui offrant les soins et les services dont elle a besoin sans qu'elle ait à se déplacer dans différents lieux, par exemple le poste de police, l'hôpital et le palais de justice.
Le gouvernement entend par ailleurs soutenir d'autres initiatives similaires dans d'autres régions du Québec au cours des prochaines années.
Rappelons qu'une telle initiative s'inscrit en complémentarité avec l'Entente multisectorielle relative aux enfants victimes d'abus sexuels, de mauvais traitements physiques ou d'une absence de soins menaçant leur santé et répond également à une recommandation de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, qui suggérait la mise en place d'un mécanisme visant la concertation d'experts en maltraitance, notamment dans le domaine de la santé, en ce qui a trait aux services de la protection de la jeunesse.
Citation :
« Il est clair qu'un enfant ou un jeune qui a subi de mauvais traitements a besoin du meilleur accompagnement possible, dans le respect de ses besoins. Cet accompagnement se doit de limiter le plus possible le traumatisme vécu. C'est pourquoi le SIAM s'avère une solution idéale, en facilitant les démarches pour sa famille et lui. Nous sommes donc très fiers de consolider cette offre de service innovante, mais aussi de la rendre accessible à davantage de personnes, car il s'agit d'une approche qui mérite d'être déployée à plus vaste échelle. »
Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux
Faits saillants :
- Le SIAM reçoit l'appui de différents partenaires, notamment les établissements de santé et de services sociaux de la région de la Capitale-Nationale et des environs, mais aussi :
- le Bureau d'aide aux victimes d'actes criminels et le Centre d'aide aux victimes d'actes criminels;
- le Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS);
- le Directeur des poursuites criminelles et pénales;
- les services de police municipaux et la Sûreté du Québec;
- l'Université du Québec à Trois-Rivières et l'Université Laval.
- Ces partenaires ont contribué aux frais d'aménagement et d'achat d'équipement de même qu'à une partie des frais de location des espaces au prorata de l'occupation. Les ministères de la Justice fédéral et provincial soutiennent également le SIAM financièrement.
- Le CIUSSS de la Capitale-Nationale et le CISSS de Chaudière-Appalaches absorbent à même leur budget d'établissement les frais non couverts.
- Rappelons que cette annonce s'inscrit en continuité avec les investissements gouvernementaux des deux dernières années pour les jeunes en difficulté et leur famille, dont ceux bénéficiant des services de la protection de la jeunesse.
SOURCE Cabinet du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux
Source : Sarah Bigras, Attachée de presse, Cabinet du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, 418 446-5911
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