Protection de l'eau potable - Québec solidaire dépose un projet de loi qui donne plus de pouvoir aux maires
QUÉBEC, le 7 juin 2017 /CNW Telbec/ - La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques et porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a déposé mercredi un projet de loi visant à permettre aux maires de protéger l'eau potable de leur communauté.
« Le gouvernement du Québec ne permet pas aux municipalités de protéger leur communauté et leur eau potable des projets dangereux ! C'est un non-sens total que les libéraux refusent de réparer depuis des années. Québec solidaire propose aujourd'hui de régler cette injustice avec un projet de loi qui donne aux municipalités les outils légaux pour décider de leur développement et protéger leur population. Qu'attend le gouvernement pour mettre fin à la préséance des droits miniers, pétroliers et gaziers sur les autres usages du territoire ? » demande Mme Massé.
Manon Massé rappelle que l'extraction minière, gazière et pétrolière représente une grande menace à l'eau potable. « Pas d'eau pas de vie, c'est simple de même. C'est la base de la santé humaine, de la protection de l'environnement et de l'agriculture. Les municipalités devraient avoir toute la latitude pour adopter une réglementation adaptée à leur territoire », a poursuivi la solidaire.
Le règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP) adopté en juillet 2014 par les libéraux échoue à protéger les sources d'eau potable des menaces pétrolières ou gazières. Le projet de loi 899 de Manon Massé vise à reconnaître l'autonomie des municipalités en matière d'aménagement du territoire et de protection des sources d'eau potable. Il autoriserait les municipalités à adopter un règlement plus contraignant que ce que prévoit le gouvernement actuel.
« Un nombre record de près de 265 municipalités ont interpellé le gouvernement récemment pour leur demander de corriger la situation. Les maires et mairesses de ces municipalités ont même adopté un règlement pour élargir les zones de protection des sources d'eau potable et attendent que le ministre de l'Environnement leur donne le droit de le mettre en vigueur. Malheureusement, le RPEP a préséance sur tout règlement municipal! Force est d'admettre que seuls les représentants de l'industrie pétrolière et gazière apprécient le RPEP », poursuit-elle.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont, attachée de presse QS, 418 473-2579, [email protected]
Partager cet article