Protection de notre patrimoine et relance de l'industrie touristique - Québec solidaire propose la création d'une branche Sépaq-patrimoine
MONTRÉAL et VILLE-MARIE, QC, le 1er févr. 2021 /CNW Telbec/ - Afin de sauver les bâtiments patrimoniaux menacés de démolition et de relancer le tourisme régional, la responsable pour Québec solidaire en matière de tourisme, Émilise Lessard-Therrien, et la responsable solidaire en matière de culture, Ruba Ghazal, proposent la création de Sépaq-patrimoine, une branche de la Sépaq qui aurait le mandat d'acquérir des bâtiments patrimoniaux afin de les transformer en gîtes touristiques.
« On l'a vu cet été, les familles québécoises ont soif d'opportunités pour repartir à la découverte de nos régions et de toutes les richesses qu'elles ont à offrir. Quand les gens vont dans un parc de la Sépaq, ils y vont pour se reconnecter avec notre magnifique nature. Ce sera la même chose avec les gîtes patrimoniaux : les Québécois s'y rendront pour redécouvrir notre histoire. Avec Sépaq-patrimoine, on fait d'une pierre deux coups : on protège le patrimoine bâti qui nous tient tant à cœur et on offre aux régions un bel outil de développement économique pour aider à la relance de leur industrie touristique », fait valoir Mme Lessard-Therrien.
Avec sa plateforme de réservation en ligne déjà opérationnelle, la Sépaq est l'outil tout désigné pour répondre rapidement à la demande grandissante des Québécois pour du tourisme local, fait valoir la députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue. Des partenariats seraient également mis en place entre la Sépaq, l'ITHQ et des entreprises d'économie sociale en région afin d'assurer l'accueil du public et l'entretien de ces installations.
Sauver notre patrimoine, sauver la planète
Pour la responsable solidaire en matière de culture, Ruba Ghazal, la création de Sépaq-patrimoine permettrait également de restaurer rapidement les nombreux bâtiments patrimoniaux laissés à l'abandon aux quatre coins du Québec, et qui risquent d'être démolis si rien n'est fait pour les sauver.
« Il y a un consensus fort au Québec sur le fait qu'on doit mieux protéger notre patrimoine bâti. Malheureusement, comme ses prédécesseurs, la ministre de la Culture manque cruellement de leadership quand vient le temps d'empêcher la démolition de bâtiments patrimoniaux. Les Québécois sont attachés à leur patrimoine bâti. Il faut se le réapproprier. Personne ne veut que des joyaux comme la Maison Boileau de Chambly ou le manoir seigneurial de Mascouche ne finissent à leur tour en petits morceaux parce qu'on les a négligés », plaide Mme Ghazal.
Sépaq-patrimoine s'inscrit également dans une perspective de développement durable, souligne la députée de Mercier, qui rappelle que près de 30 % des déchets produits au Québec sont les résidus de construction, de rénovation et de démolition.
« Détruire un édifice historique pour en reconstruire un neuf par-dessus, c'est l'antithèse du développement durable ! Prendre soin de notre patrimoine bâti, c'est aussi prendre soin de notre planète et réduire à la source des déchets qui pourraient être évités », conclut Ruba Ghazal.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Sandrine Bourque, Attachée de presse du caucus de Québec solidaire, (514) 560-0361 ou [email protected]
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