Psychose: diagnostic ou étiquette? 3e journée de sensibilisation à la
psychose débutante de l'AQPPEP
MONTRÉAL, le 3 nov. /CNW Telbec/ - Un jeune homme au regard qui change, qui devient profond et sombre, qui refuse de communiquer, qui s'agite, qui semble perdre le contact avec la réalité. Est-ce les premiers symptômes d'une psychose? Comment contrer les tabous entourant la maladie mentale et le convaincre d'aller chercher de l'aide?
Cette question sera abordée dans le cadre de la troisième journée de sensibilisation de l'Association québécoise des programmes pour premiers épisodes psychotiques (AQPPEP) qui se tiendra le vendredi 6 novembre à l'Université de Montréal, sous le thème de la stigmatisation liée à la psychose.
"Un diagnostic de psychose n'est pas une condamnation, mais doit plutôt être vu comme le début d'une solution" affirme Dr Luc Nicole, vice- président de l'AQPPEP, psychiatre et chef du programme des troubles psychotiques de l'Hôpital Louis-H. Lafontaine." Au diagnostic de psychose sont en effet associés des préjugés et des préjudices dont l'un des plus importants est le retard à chercher de l'aide. Une meilleure connaissance de ce qu'est la psychose est donc l'un des premiers pas que nous pouvons faire pour le rétablissement des personnes qui en sont atteintes."
Les troubles psychotiques font partie des troubles mentaux sévères et touchent environ 3% de la population. Ils débutent le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes et peuvent être ignorés pendant plusieurs mois voire même plusieurs années. Lorsque non traitée, la psychose occasionne d'avantage de souffrance et son impact se répercute à divers degrés sur le fonctionnement social, familial, scolaire et professionnel. Plus longtemps la psychose perdure sans traitement, plus lente sera la récupération. Des études récentes ont démontré que dans la majorité des cas, une détection précoce et un traitement intensif peuvent mener à une rémission complète, diminuant ainsi la souffrance et les incapacités. Reconnaître les signes et diriger ces personnes vers les ressources appropriées devient un enjeu important.
Association québécoise des Programmes pour premiers épisodes psychotiques
L'AQPPEP est une association qui regroupe les programmes québécois pour les premiers épisodes psychotiques. Cet organisme à but non lucratif a pour rôle de favoriser les échanges cliniques et scientifiques entre les différents programmes cliniques, les associations et les organismes communautaires œuvrant auprès des jeunes présentant une psychose débutante. L'association s'est donné pour mandat de participer à la sensibilisation du grand public en vue de diminuer les stigmates reliés au premier épisode psychotique et d'améliorer l'identification et la référence des personnes atteintes d'un premier épisode psychotique à des services appropriés. www.aqppep.com
------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Quoi? Diagnostic ou étiquette? 3e journée de sensibilisation à la détection et au traitement précoce des premières psychoses de l'AQPPEP Quand? Vendredi 6 novembre de 8 h 30 à 16 h Où? Université de Montréal, 2900, boul. Édouard-Montpetit Pavillon Roger-Gaudry, salle K-500 Pour qui? - Intervenants des milieux scolaires, communautaires et des soins de santé - Jeunes touchés par la psychose et leurs proches ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Renseignements: Catherine Dion, Service des communications, Hôpital Louis-H. Lafontaine - Centre de recherche Fernand-Seguin, (514) 251-4000, poste 2986, Cellulaire: (514) 235-4036, [email protected]
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