PTI 2016-2018 : plus d'argent à dépenser ne remplace pas une vision et ne permet pas de réaliser plus de travaux
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal21 oct, 2015, 16:20 ET
MONTRÉAL, le 21 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Au terme de la présentation du Programme triennal d'immobilisation (PTI) 2016-2018 de la Ville de Montréal, Projet Montréal est forcé de constater qu'après deux ans à la mairie, Denis Coderre n'a toujours pas développé une vision pour la métropole. « Où est la vision de M. Coderre? On ne dépense pas 5 G$ comme le prévoit le PTI sans avoir une vision pour le transport en commun, pour l'habitation, pour l'emploi, pour les parcs et j'en passe. Le PTI est l'occasion de structurer la ville pour les prochaines années, mais le maire nous propose, une fois de plus, une liste d'épicerie », a déclaré Luc Ferrandez, chef de l'Opposition officielle.
Projet Montréal doute de l'intérêt de présenter un PTI de 5 G$, dont 1,5 G$ uniquement pour 2016, alors que le taux de réalisation des projets demeure insuffisant. « La Ville annonce 5 G$ de travaux, mais dans les faits, il est impossible de réaliser autant de travaux sur le terrain. Le taux de réalisation est anémique à Montréal. En 2013, l'administration Coderre avait promis d'augmenter le taux de réalisation de 25 %. L'augmentation de 2013 à 2014 aura finalement été de 15 %. Pire encore, de 2014 à 2015, le taux de réalisation n'a progressé que de 4 %. Les annonces sont donc toujours plus grandes, mais le taux de réalisation ne suit pas. Ce n'est pas Montréal qui augmente la cadence des travaux, c'est l'administration Coderre qui augmente la cadence des annonces. Pourtant, les Montréalais veulent que les projets se concrétisent », a indiqué Guillaume Lavoie, porte-parole en matière de finances.
Pour réaliser ces projets, les arrondissements ont besoin de main d'œuvre, rappelle Projet Montréal, qui déplore que l'administration leur demande encore d'éliminer des postes. « Quand on parle de travaux, il faut des gens pour les réaliser. Pourtant, avec le Plan quinquennal de main d'œuvre, la Ville nous demande de réduire notre main d'œuvre. Les arrondissements fonctionnent déjà à la limite de leur capacité. Si on leur demande de couper davantage de postes tout en leur demandant de faire plus de travaux, ça ne peut pas fonctionner. La Ville dit donc, de manière subtile, que si les arrondissements veulent réaliser des travaux, ils doivent se tourner vers le privé. Mais il existe des risques en termes de qualité des travaux et de respect des devis à se tourner vers des firmes externes », a rappelé Émilie Thuillier, leader de Projet Montréal.
SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Joël Simard-Ménard, Directeur de cabinet, Cabinet de l'opposition officielle, 514 872-1108, [email protected]
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