Publication de l'étude sur les sources et modes de financement des étudiants
universitaires : Les étudiants cégépiens craignent le pire
MONTRÉAL, le 18 nov. /CNW Telbec/ - La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) réagit avec inquiétude à la publication d'une étude sur les sources et modes de financement des étudiants universitaires de premier cycle. Cette étude confirme plusieurs craintes des étudiants cégépiens face aux études universitaires.
Le président de la FECQ, Léo Bureau-Blouin, était sur place ce matin au Coeur des sciences de l'UQAM pour assister au dévoilement de l'enquête. « C'est une étude fracassante pour tous les étudiants! Le portrait des conditions de vie des étudiants universitaires est troublant et suscite de nombreux questionnements », soulève M. Bureau-Blouin.
En effet, plusieurs étudiants cégépiens doivent quitter le domicile familial pour poursuivre leurs études universitaires, ce qui constitue un obstacle géographique majeur à la poursuite des études. L'étude de la FEUQ dévoilée ce matin démontre qu'en plus des obstacles géographiques, les obstacles financiers se font de plus en plus importants et constitue maintenant la première source d'abandon scolaire chez les étudiants universitaires.
« Les hausses systématiques de frais de scolarité semblent avoir fragilisé la situation financière de plusieurs étudiants, ce qui remet en question les choix d'études de plusieurs étudiants cégépiens. Il est temps de remédier à cette situation et de cesser les hausses irresponsables de frais de scolarité », affirme Léo Bureau-Blouin.
L'endettement étudiant : une situation préoccupante
On peut également y lire que plus de 70 % des étudiants universitaires ont recours à l'endettement pour terminer leur année financière et que 20 % d'entre eux estiment que leur dette dépassera les 20 000 $. On y apprend aussi que l'endettement retardera la poursuite des études supérieures, l'achat d'une maison ou la fondation d'une entreprise, une situation qui préoccupe les étudiants cégépiens, qui sont à l'heure des choix par rapport à leurs études.
« Les étudiants cégépiens désirent poursuivre des études supérieures, mais n'ont pas envie de faire face à des prêteurs usuraires non plus. J'espère que la ministre prendra en considération les données surprenantes dévoilées aujourd'hui pour la rencontre des partenaires en éducation du 6 décembre prochain », conclut le président de la FECQ.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 55 000 étudiants réunis dans 23 associations étudiantes présentes sur l'ensemble du territoire québécois. Depuis 20 ans, elle défend et promeut les droits et intérêts des étudiants des cégeps.
Renseignements:
Mathieu Morin, vice-président, FECQ, bur. 514 396-3320, cell. 514 554-0576
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