QS veut une politique nationale pour l'intergénérationnel
« Il faut ressouder les liens entre générations » - Catherine Dorion
QUÉBEC, le 22 août 2020 /CNW Telbec/ - Après un confinement qui a été dur autant pour le moral des aînés que pour celui des jeunes isolés à la maison, il est temps pour le Québec de mettre en place une politique nationale de cohabitation intergénérationnelle et d'implication des aînés dans la communauté, plaide la responsable pour Québec solidaire en matière de solidarité intergénérationnelle, Catherine Dorion.
« Le Québec est l'une des sociétés qui vieillit le plus vite au monde et pourtant, on n'a aucune vision politique enthousiasmante pour tirer parti de cet état de fait. Il faut arrêter de voir les aînés comme des encombrants qu'il faut "placer" quelque part. La grande majorité des aînés sont des gens actifs qui ont des projets et qui rendent d'énormes services à leur famille, à leur quartier et à la société en général. Leur contribution doit être non seulement reconnue, mais facilitée », fait valoir Mme Dorion.
La députée de Taschereau propose ainsi la mise en place de programmes qui auraient pour but de faciliter l'implication bénévole des aînés, en particulier dans les CPE, les écoles, l'offre de loisirs des municipalités et les organismes communautaires organisant des activités intergénérationnelles.
Garder toutes les générations ensemble à la maison
Pour la députée solidaire, la crise sanitaire a également mis en lumière un besoin de faciliter la cohabitation intergénérationnelle. Catherine Dorion propose ainsi la création d'un programme de subvention uniformisé pour l'ensemble du Québec, qui faciliterait les démarches de construction ou de rénovation de résidences ou de plex pour les familles multigénérationnelles. Elle propose également la mise sur pied d'un projet pilote de coopérative intergénérationnelle, qui rassemblerait des logements et des activités d'entraide pour les aînés et pour les jeunes.
« La pandémie a été dure pour bien des aînés, mais aussi pour plusieurs jeunes et enfants qui se sont retrouvés isolés du jour au lendemain alors qu'ils étaient auparavant très actifs socialement. On a réalisé collectivement qu'on avait besoin de mieux prendre soin de nos liens intergénérationnels », croit la députée solidaire.
« Beaucoup de familles aimeraient avoir les moyens de faire cohabiter plusieurs générations dans un même lieu. Pour les parents, c'est un gros coup de pouce d'avoir auprès d'eux des aînés qui peuvent surveiller les enfants ou aider avec les devoirs. Pour les aînés, avoir sa famille proche, c'est un rempart de plus contre l'isolement, mais aussi une réelle possibilité de rester à domicile le plus longtemps possible. Au final, tout le monde y gagne », conclut l'élue de Taschereau.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Sandrine Bourque, Attachée de presse du caucus de Québec solidaire, (514) 560-0361 ou [email protected]
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