Qualité de l'air dans l'Est de Montréal - Ensemble Montréal s'associe aux organismes locaux pour réclamer une mise à jour des études et de meilleurs outils de mesure
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal19 févr, 2019, 12:33 ET
MONTRÉAL, le 19 févr. 2019 /CNW Telbec/ - À la suite des nombreux reportages traitant des problèmes de santé respiratoire dans l'Est de Montréal et de la difficile cohabitation des résidents avec certaines industries, les élus d'Ensemble Montréal croient qu'il est temps de donner l'heure juste aux citoyens et de pousser beaucoup plus loin les études sur les maladies respiratoires dans l'Est de Montréal.
Dans une motion présentée aujourd'hui, le parti, qui forme l'Opposition officielle à l'hôtel de ville de Montréal, demande que ces études, dont certaines datent de plus de 15 ans, soient mises à jour par la Direction de la santé publique, en y intégrant les effets des émanations produites par les industries et en tenant compte de la co-exposition à différentes substances dangereuses.
« Par ailleurs, nous demandons que la Direction de la santé publique évalue le nombre de bornes de mesure de la qualité de l'air qu'il serait nécessaire d'ajouter dans l'Est de Montréal, pour avoir une mesure complète. Soulignons qu'à l'heure actuelle, on compte cinq stations d'échantillonnage de la qualité de l'air dans le secteur Est, dont seulement une appartient à la Ville », a déclaré M. Francesco Miele, porte-parole de l'Opposition officielle en matière d'environnement.
« Il y a de quoi s'inquiéter. Selon le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l'Est-de-l'Île de Montréal, l'espérance de vie dans l'Est est de neuf ans plus faible que dans l'Ouest-de-l'Île. D'autres études montrent que les maladies respiratoires sont plus importantes dans l'Est qu'ailleurs sur l'île, notamment chez les enfants et les aînés. Les citoyens de l'Est veulent des réponses », a ajouté Mme Suzanne Décarie, conseillère de la Ville du district de Pointe-aux-Trembles.
Les élus d'Ensemble Montréal sont appuyés dans cette démarche par deux organismes locaux. Tout d'abord, le Comité de vigilance environnementale de l'Est de Montréal, présidé par M. Vincent Marchione : « Bien que les industries aient fait des efforts pour améliorer leurs technologies, la qualité de l'air est toujours précaire et le pourcentage de maladies est toujours assez élevé. Je parle des maladies respiratoires, cardio-vasculaires, cancers et asthme. Nous devons agir et c'est pourquoi nous appuyons la motion d'Ensemble Montréal. »
Le Collectif en environnement de Mercier-Est a également offert son appui : « Les résidants de l'Est ont droit à un milieu de vie sain et sécuritaire, au même titre que les autres Montréalais. Cette motion représente un pas en avant. Nous espérons qu'elle fera l'unanimité au sein de la classe politique montréalaise », a souligné M. Raymond Moquin, président de l'organisme.
La motion sera débattue lors du conseil municipal du 25 février prochain.
À propos du Comité de vigilance environnementale de l'Est de Montréal (CVEEM)
Le CVEEM a pour mission de défendre la qualité de l'air et une qualité de vie acceptable pour les citoyens de l'Est de Montréal. Il voit à promouvoir les valeurs environnementales auprès des citoyens, des industries et des trois paliers gouvernementaux : fédéral, provincial et municipal.
À propos du Collectif en environnement de Mercier-Est (CEM-E)
Le CEM-E est un regroupement de citoyens qui œuvrent à l'amélioration de la qualité de vie du quartier Mercier-Est. Le CEM-E s'intéresse activement aux questions relatives à l'environnement et à l'aménagement, dans une perspective de développement durable.
SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Marc-Antoine Audette, Attaché de presse, Cabinet de l'Opposition officielle, (438) 925-0715
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