Qualité de l'air et moisissures dans les écoles - François Blais indifférent face à un enjeu de santé et de sécurité pour les enfants
QUÉBEC, le 3 déc. 2015 /CNW Telbec/ - Alors que les récentes statistiques du ministère de l'Éducation révèlent que 96 % des écoles de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) sont en piètre état et que près de 200 écoles présentent un niveau élevé de dégradation et de défectuosité, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d'éducation et député de Chambly, Jean-François Roberge, a dévoilé au Salon bleu que le ministère de l'Éducation a octroyé un contrat externe de 80 000 $ pour accorder des sessions de formation au personnel des écoles sur la qualité de l'air et la gestion des moisissures en milieu scolaire.
« Le problème est tellement grave que la CSDM a demandé aux gens qui postulent pour un emploi s'ils avaient déjà eu des problèmes de santé liés à la qualité de l'air. Au lieu de réparer les écoles, c'est rendu qu'on sélectionne des employés résistants aux champignons! Il y a urgence d'agir, la situation n'est plus tolérable. Je vais talonner le ministre jusqu'à ce qu'il dépose un état complet de la situation, école par école, et un plan pour remédier à la situation », a déclaré Jean-François Roberge, jeudi.
Le critique caquiste a été catégorique : la santé des élèves et du personnel n'est pas une question sur laquelle on peut faire des compromis. Jean-François Roberge a ajouté que le mauvais état des écoles est un résultat direct de la négligence des gouvernements précédents, tant du Parti libéral que du Parti québécois. Il a d'ailleurs été scandalisé d'entendre le ministre François Blais dire qu'il ne s'agissait pas d'un véritable enjeu. « Le ministre se lave les mains de la sécurité de nos enfants dans les écoles. On sait que la situation vient d'atteindre un point critique, quand Infoman a un meilleur portrait des écoles montréalaises que le ministre de l'Éducation! Quand on est rendus au point où la commission scolaire sélectionne ses employés en fonction de leur résistance aux champignons, il y a de sérieux problèmes. La session parlementaire n'est pas encore terminée, je demande au ministre de déposer immédiatement l'état complet de nos écoles », a martelé Jean-François Roberge.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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