Quatre-vingts pour cent des Québécois s'attendent à se remettre d'un faux départ
Une nouvelle étude menée dans le cadre de la Semaine canadienne d'information sur le crédit révèle qu'un grand nombre de Québécois éprouvent des difficultés émotionnelles lorsqu'ils n'atteignent pas leurs objectifs financiers, mais qu'ils s'attendent à reprendre le dessus à long terme.
MONTRÉAL, le 30 oct. 2014 /CNW/ - Selon une nouvelle étude sur les finances personnelles, les jeunes Québécois sont nombreux à tirer de l'arrière et à avouer parfois faire fausse route alors qu'ils essaient d'assainir leurs finances pour atteindre leurs objectifs budgétaires. Mais ils demeurent déterminés : 80 pour cent d'entre eux assument la responsabilité de leurs erreurs et estiment qu'ils arriveront à se remettre complètement de leurs revers de fortune. L'étude, commanditée par Credit Canada Debt Solutions en collaboration avec Capital One Canada, a été menée en prévision de la huitième Semaine canadienne d'information sur le crédit, qui aura lieu du 10 au 14 novembre à l'échelle du pays.
Les Québécois de la génération Y ont atteint l'âge où il est temps d'obtenir leur indépendance et leur autonomie financière, mais il n'est pas toujours facile d'y arriver. Les principaux obstacles qui nuisent à l'atteinte de leurs objectifs financiers sont le manque de capacité de gain (28 %), le chômage (28 %) et l'incapacité de respecter un budget, de planifier et d'épargner (28 %).
L'essor des médias sociaux joue un rôle clé dans le phénomène du « faux départ », car près du quart (24 %) des Québécois âgés de moins de 30 ans affirment que le fait d'être témoins de la vie de leurs amis sur Facebook a une incidence directe sur leur capacité à atteindre leurs objectifs financiers. La moitié des Québécois (50 %) craignent que quelqu'un découvre les problèmes auxquels ils font face, alors ils s'exposent à de fortes pressions sur les réseaux sociaux pour donner l'impression de réussir. À cela s'ajoute le fait que plus de trois Québécois sur quatre se sentent responsables de leur échec et que beaucoup d'entre eux vivent, par conséquent, une grave détresse émotionnelle : 30 % se sentent minables, 25 % sont déprimés et 23 % sont gênés de leur situation.
« Il semble que la tendance du faux départ soit non seulement fréquente, mais également éprouvante sur le plan émotionnel pour bon nombre de Québécois qui aspirent à la réussite financière, a indiqué Laurie Campbell, chef de la direction de Credit Canada Debt Solutions. Nous nous sommes donné la mission de collaborer avec les Québécois et les Canadiens afin de leur offrir les outils dont ils ont besoin pour prendre en main leurs finances. »
Il ne fait aucun doute que la tendance du faux départ soulève des préoccupations, mais il y a toutefois de l'espoir. Parmi ceux qui peinent à atteindre leurs objectifs financiers, 63 % disent avoir les ressources nécessaires, comme un conjoint, des outils de planification budgétaire en ligne, un soutien financier ou un soutien à l'investissement, pour repartir du bon pied dans le futur.
« Ces récentes données révèlent qu'il existe d'importantes lacunes sur le plan de la sensibilisation aux questions financières et au crédit, au sein d'un segment démographique clé du Québec, a déclaré Shane Holdaway, président de Capital One Canada. Il est cependant encourageant de constater que de bons outils et un soutien adéquats peuvent avoir une incidence positive sur les Québécois désireux de bien gérer les aspects liés au crédit. »
Si la tendance touche autant les hommes que les femmes, elle varie considérablement lorsqu'on s'intéresse aux perceptions et à la situation géographique. Les femmes sont 67 % plus enclines que les hommes à mettre les problèmes financiers sur le dos de leur conjoint, en raison d'un partage inéquitable de l'argent. Le lieu de résidence peut également constituer un facteur important. Les résidents de l'Ouest canadien ont indiqué le plus grand manque monétaire (79 000 $) causant leur « faux départ », comparativement à 31 000 $ pour l'Ontario et le Québec, et 40 000 $ pour l'Est canadien. Les Québécois éprouvent plus de difficultés à quitter le nid familial (10 %) que leurs concitoyens d'ailleurs au pays (9 % dans l'Ouest canadien, 6 % en Ontario et 4 % dans l'Est canadien).
Credit Canada Debt Solutions et Capital One Canada offrent les conseils suivants pour aider les Canadiens à réussir sur le plan financier :
- Élaborez un plan détaillé décrivant vos objectifs financiers à court, moyen et long terme.
- Trouvez un conseiller ou un mentor personnel qui vous aidera à effectuer de réels changements.
- Parlez de vos objectifs à d'autres personnes pour obtenir leur approbation et leur soutien.
- Ayez des attentes réalistes.
- Créez un « livre de bord » dans lequel vous ferez le suivi de votre progression.
- Offrez-vous des récompenses lorsque vous faites de petits pas vers un grand changement.
Cette année, la Semaine canadienne d'information sur le crédit portera principalement sur les faux départs. Elle comprendra un certain nombre d'événements, notamment des ateliers et des concours qui se dérouleront un peu partout au pays. Le but est d'aborder l'incapacité de nombreux Canadiens à prendre des décisions financières responsables. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez le www.cewc.ca/la-semaine-du-crédit.
À propos du sondage
En août 2014, Credit Canada Debt Solutions a mené un sondage en ligne auprès de 800 Canadiens âgés de 18 à 65 ans. La signification statistique du sondage est de plus ou moins 3,5 %, 19 fois sur 20. Les résultats ont été statistiquement pondérés en fonction de l'âge, du sexe et de la religion.
À propos de Credit Canada Debt Solutions
Credit Canada Debt Solutions est un service caritatif sans but lucratif qui a aidé des milliers de personnes depuis 1966 en leur offrant des services de conseil en matière de crédit et des programmes de gestion des dettes. Credit Canada Debt Solutions est membre de l'association ontarienne des services de conseil en matière de crédit (Ontario Association of Credit Counseling Services) et est un membre fondateur de l'association canadienne des services de conseil en matière de crédit (Canadian Association of Credit Counseling Services).
À propos de Capital One
Établie à Montréal et à Toronto, Capital One offre aux consommateurs canadiens depuis 1996 une vaste gamme de cartes de crédit MasterCard concurrentielles, qui inclut maintenant la série de cartes de récompenses Capital One Plus, régulièrement louangées par des experts du domaine en raison de l'excellente valeur qu'elles procurent aux consommateurs. La Banque Capital One (succursale canadienne) est la succursale d'une banque étrangère autorisée de Capital One Bank (États-Unis), Amérique du Nord, et une filiale de Capital One Financial Corporation, située à McLean en Virginie (NYSE : COF). Capital One croit en la capacité des Canadiens à gérer leurs finances grâce à des programmes et à des ressources comme le site lecreditdemystifie.ca, la Semaine canadienne d'information sur le crédit et le défi d'éducation financière de Capital One.
SOURCE : Capital One Canada
Personnes-ressources pour les médias : Laurie Campbell, Chef de la direction, Credit Canada Debt Solutions, 416-228-2526, [email protected]; Laurel Ostfield, Directrice des communications, Capital One Canada, 416-549-2753, [email protected]
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