Québec annonce un programme public de psychothérapie
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ORDRE DES TRAVAILLEURS SOCIAUX ET DES THERAPEUTES CONJUGAUX ET FAMILIAUX DU QUEBEC03 déc, 2017, 23:00 ET
« Excellente nouvelle pour le public et pour le rayonnement de l'expertise des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux »
- Guylaine Ouimette, T.S., présidente, Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec
MONTRÉAL, le 3 déc. 2017 /CNW Telbec/ - Présente alors que le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, annonçait la mise en place d'un programme public de psychothérapie, la présidente de l'Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ), Mme Guylaine Ouimette, travailleuse sociale, s'est dite heureuse d'apprendre que désormais la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) allait couvrir les services de psychothérapie offerts par les psychologues, mais aussi par les travailleurs sociaux et les thérapeutes conjugaux et familiaux détenteurs d'un permis de pratique de la psychothérapie.
« Des dizaines de milliers de Québécois sont aux prises avec des problèmes de santé mentale qui empoisonnent leur vie et ont un impact majeur sur leur famille. Or, jusqu'à présent, le réseau public de santé et de services sociaux avait bien peu à offrir à ces personnes en ce qui a trait à la psychothérapie. La mise sur pied de ce premier programme public de psychothérapie leur permettra de recevoir l'aide dont ils ont besoin. Il s'agit donc d'une excellente nouvelle. De plus, au Québec, des centaines de travailleurs sociaux et de thérapeutes conjugaux et familiaux détenteurs d'un permis de pratique de psychothérapie - œuvrant dans des établissements du réseau public de santé et de services sociaux, en groupes de médecine familiale ou en pratique privée - possèdent les compétences pour offrir ce service réglementé par le Code des professions depuis 2012. »
La santé mentale n'est souvent qu'un indicateur de maux plus profonds
Mme Ouimette tient cependant à rappeler que la maladie, tant physique que mentale, n'est souvent qu'un indicateur de maux plus profonds : une souffrance ou une détresse chronique, un manque de ressources, un soutien défaillant, des services inadéquats, inaccessibles, etc. Ces conditions sont très étroitement liées aux déterminants sociaux que sont le revenu, la situation sociale, le niveau de scolarité, les conditions de logement et de travail, les réseaux de soutien social et personnel, ainsi que les conditions qui prévalent pendant l'enfance.
À cet effet, elle souligne que des mesures qui s'attaquent aux inégalités sociales et économiques, dont la pauvreté et l'exclusion, sont des moyens efficaces pour réduire considérablement la vulnérabilité des personnes et des communautés et pour diminuer les problèmes sociaux et de santé physique et mentale. « Dans une perspective de prévention, de promotion ou de traitement, l'intervention sociale fait partie des pratiques essentielles en matière de santé mentale - au même titre que le médical ou le psychologique - auprès des personnes vulnérables. L'accès à des services de psychothérapie couverts par le régime d'assurance maladie est certes une bonne nouvelle, mais l'État doit également réinvestir afin de combler le recul qui se mesure sur le terrain depuis de nombreuses années au niveau de l'offre de services sociaux généraux ».
Note : Mme Ouimette est disponible pour entrevues.
SOURCE ORDRE DES TRAVAILLEURS SOCIAUX ET DES THERAPEUTES CONJUGAUX ET FAMILIAUX DU QUEBEC
Luc Trottier, Directeur des communications, 514 943-1435
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