Québec et la Ville interpellés - Pour le maintien d'une approche globale dans la lutte à l'itinérance
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Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM)11 sept, 2014, 12:17 ET
MONTRÉAL, le 11 sept. 2014 /CNW Telbec/ - La réorientation de la Stratégie de partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI) risque de faire croître l'itinérance à Montréal. C'est en grand nombre que le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) et ses membres ont pris la rue pour dénoncer cette volonté d'Ottawa d'orienter une grande partie de son aide vers une approche unique, celle du Housing first.
Depuis 12 ans, ce programme fédéral a contribué à la réalisation de plus de 900 logements sociaux et à de multiples interventions pour réduire et prévenir l'itinérance. Ainsi, à Montréal, la SPLI soutient une cinquantaine d'organismes intervenant auprès de 25 000 personnes en situation ou à risque d'itinérance. Ces services sont désormais menacés. La marche s'est arrêtée devant le Sac à dos et CACTUS Montréal, deux organismes pour qui la SPLI a été fort utile et est toujours indispensable.
La SPLI est mise en œuvre dans le cadre d'une Entente Canada-Québec qui a toujours soutenu une diversité d'interventions. L'Entente est actuellement en négociation pour 2015-2019.
Québec doit agir rapidement
Les éluEs Jean-François Lisée du PQ et Manon Massé de QS ont participé au rassemblement et apporté l'appui de leur parti. Il est essentiel, ont-ils insisté, que Québec conclût une entente avec le fédéral dans le sens de l'approche globale prévue dans la Politique nationale adoptée récemment. Avec le RAPSIM, ils ont rappelé la résolution unanime de l'Assemblée nationale demandant que soient respectées les orientations du Québec en matière d'itinérance et interpellé la ministre Lucie Charlebois pour qu'elle conclue l'Entente en ce sens et rapidement avec Ottawa.
Montréal ne pourra sauver la mise
Alors que l'administration Coderre a annoncé l'adoption de son Plan d'action ciblé en itinérance, le RAPSIM rappelle à la Ville qu'elle ne pourra agir seule. Le maire veut plus de pouvoirs en itinérance, mais actuellement, les moyens pour agir se restreignent.
Dans une rencontre avec le RAPSIM en campagne électorale, le maire avait promis de régler rapidement le dossier de la SPLI, en disant qu'en itinérance, ça ne s'appliquait pas le « One size fit's all ». Pour le RAPSIM, qui est bien d'accord avec le maire sur ce point, il est essentiel que le 8 millions $ par an de la SPLI à Montréal continue à soutenir une variété d'actions.
SOURCE : Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM)
Source : Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM), Pierre Gaudreau, coordonnateur, Marjolaine Despars, coordonnatrice adjointe, tél : 514 879-1949 ou cell 514 603-1949
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