Québec étudiera la possibilité de rendre accessibles gratuitement les produits menstruels dans les institutions publiques
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Bureau de la députée de Marie-Victorin - Catherine Fournier04 déc, 2020, 15:21 ET
QUÉBEC, le 4 déc. 2020 /CNW Telbec/ - L'Assemblée nationale du Québec a adopté unanimement une motion présentée par la députée indépendante de Marie-Victorin, Catherine Fournier, demandant au gouvernement du Québec d'étudier la possibilité de rendre les produits hygiéniques féminins accessibles gratuitement dans l'ensemble des institutions publiques, dont les écoles.
« Rappelons que le 24 novembre dernier, le Parlement écossais a adopté à l'unanimité une loi visant à garantir le droit d'accès aux produits hygiéniques féminins, et ce, gratuitement. En Colombie-Britannique, l'ensemble des écoles publiques du réseau scolaire sont obligatoirement tenues d'offrir des produits d'hygiène féminine à leurs élèves. Ici, au Québec, plusieurs municipalités ont instauré des programmes de subvention visant à encourager l'achat de produits hygiéniques féminins réutilisables et durables », a souligné Mme Fournier.
« Ma toute première intervention à l'Assemblée nationale en février 2017 portait sur la « taxe rose », soit le phénomène par lequel les femmes paient davantage que les hommes pour les mêmes produits d'hygiène, pour ne nommer que cet exemple. Être femme, c'est cependant aussi devoir payer pour des produits que n'ont jamais à acheter les hommes. C'est le cas des produits menstruels, qui peuvent représenter plusieurs milliers de dollars au cours de notre vie. Pour certaines femmes, c'est la goutte de trop dans leur budget. Des études montrent même que des jeunes filles vont parfois jusqu'à manquer l'école lorsqu'elles ont leurs règles, par manque d'accès à des tampons, serviettes sanitaires ou autres », a ajouté la députée de Marie-Victorin.
« Grâce au mouvement En règle Québec, j'ai déposé une pétition à l'Assemblée nationale en septembre 2019 pour sensibiliser les parlementaires sur cette situation. Aujourd'hui, dans la foulée de l'avant-gardisme dont a fait preuve l'Écosse en devenant le premier État du monde à se doter d'une telle législation, j'ai décidé de déposer une motion pour que le Québec emboîte le pas. Le gouvernement s'est engagé à étudier la possibilité de le faire dans les institutions publiques, dont les écoles. C'est une belle avancée pour l'égalité des sexes. Après tout, est-ce qu'on s'interroge sur la pertinence de fournir du papier de toilette et du savon dans les salles de bain ? Poser la question, c'est y répondre. J'espère que le gouvernement ira de l'avant », a conclu Catherine Fournier.
SOURCE Bureau de la députée de Marie-Victorin - Catherine Fournier
SOURCE : Louis-Philip Prévost, conseiller politique, Bureau de la députée de Marie-Victorin, 514 224-2530
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