Québec solidaire demande au gouvernement de garantir l'avenir des Centres d'éducation populaire
MONTRÉAL, le 26 sept. 2014 /CNW Telbec/ - À l'occasion de la remise d'une médaille de l'Assemblée nationale à Paul Gérin-Lajoie, Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, demande au gouvernement du Québec de consolider l'existence des six Centres d'éducation populaire regroupés au sein de l'Intercep. Même si le gouvernement assure que les groupes ne seront pas expulsés de leur bâtiment dont le bail expire au printemps 2015, les solidaires lui demandent de poser un geste concret pour qu'ils en aient l'absolue assurance.
« Le Comité social Centre-Sud est menacé de fermeture. C'est l'un des six centres qui est concerné. Ce centre d'éducation populaire, comme tous les autres, est au service de la population de mon comté depuis plus de quarante ans. Il permet aux moins favorisés-es de notre société d'acquérir des connaissances qui favorisent leur intégration à la société québécoise. Il remplit une fonction sociale indispensable et l'austérité mur à mur ne saurait justifier leur disparition », juge la députée solidaire.
« Comme le rappelait Paul Gérin-Lajoie à qui nous avons rendu hommage, nous devons nous hâter à mettre l'éducation en plein cœur de nos politiques. Nous devons nous concentrer sur les besoins de celles et ceux qui ont besoin d'apprendre pour grandir en société. Ces hommes et ces femmes comptent sur ces organismes pour y arriver. C'est pourquoi Québec solidaire appuie l'ensemble des revendications des centres afin qu'ils puissent poursuivre leur mission essentielle pour notre société », poursuit la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
Rappelons les revendications des Centres d'éducation populaire:
- Que le gouvernement du Québec garantisse un bail à long terme avec les mêmes conditions qu'actuellement, pour les six centres d'éducation populaire;
- Que le gouvernement assume le coût des rénovations des 6 bâtiments, soit 10 000 000 $ dans un plan triennal 2014-2017;
- Que le gouvernement du Québec assure la survie des 6 centres d'éducation populaire à Montréal en finançant leur déficit d'exploitation annuel (environ 700 000 $);
- Que le gouvernement du Québec reconnaisse l'éducation populaire comme une partie intégrante du droit d'apprendre tout au long de la vie, particulièrement pour les personnes les plus démunies et les plus exclues.
SOURCE : Aile parlementaire de Québec solidaire
Élise Tanguay | Attachée de presse de Québec solidaire
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