Québec solidaire demande au premier ministre d'appuyer le mouvement #Stopcultureduviol
QUÉBEC, le 26 oct. 2016 /CNW Telbec/ - Le caucus de Québec solidaire invite le premier ministre Philippe Couillard à démontrer son appui au mouvement #Stopcultureduviol en participant à l'une des manifestations simultanées prévues ce soir un peu partout au Québec.
«Dans la foulée des événements survenus à l'Université Laval, ainsi que sur plusieurs campus universitaires, et des graves allégations qui pèsent sur un député, nous appelons le premier ministre à appuyer le mouvement #Stopcultureduviol et à soutenir les victimes de violences sexuelles. Le premier ministre du Québec a plus que quiconque le devoir moral et social d'encourager la lutte contre la culture du viol et de la violence sexuelle. Sa présence ce soir enverrait un message clair à l'ensemble de la population. Pour changer les choses, il faut nommer le problème et agir », estime la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, qui prendra la parole lors de la manifestation qui se tiendra à Québec.
Le printemps dernier, M. Couillard a participé à une veillée aux chandelles, organisée par Fierté Montréal et le collectif Carré rose, destinée à rendre hommage aux victimes de la fusillade d'Orlando et à dénoncer l'homophobie, le racisme et le sexisme. Il doit en faire autant ce soir.
Selon Statistiques Canada, seulement 5% des crimes sexuels sont rapportés à la police et seulement 3 plaintes pour agressions sexuelles sur 1000 se soldent par une condamnation.
«Il reste tellement de chemin à parcourir! Si en 2016, les femmes ne se sentent toujours pas en sécurité pour dénoncer la violence sexuelle, nous avons collectivement un problème. Les femmes ont le droit de vivre dans la dignité, de pouvoir dire non, de pouvoir dénoncer sans être culpabilisées ou responsabilisés. Lorsque la vie des femmes s'améliore, c'est toute notre société qui en bénéficie», ajoute le député de Mercier, Amir Khadir.
La députée de Gouin et porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, presse quant à elle le premier ministre de réparer l'erreur du gouvernement péquiste qui a aboli les cours d'éducation sexuelle il y a 15 ans. « Ce que nous montrent les vagues de dénonciation des dernières années, c'est la banalisation du harcèlement et des agressions sexuelles, y compris chez trop de jeunes. Ils ont besoin des outils nécessaires pour devenir des adultes responsables et aptes à entretenir des relations interpersonnelles fondées sur le respect mutuel. Il est urgent de mettre en place un programme éducatif sur la sexualité et l'égalité entre les sexes, dans toutes les écoles du Québec du préscolaire au secondaire », conclut Mme David.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont, Aile parlementaire Québec solidaire, 418 473-2579
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