Québec solidaire souligne le 40e anniversaire de la loi 101 - « Il faut moderniser et renforcer la Charte de la langue française » - Amir Khadir
MONTRÉAL, le 26 août 2017 /CNW Telbec/ - Les député.es de Québec solidaire soulignent le 40e anniversaire de la loi 101, source de fierté. À travers toutes ces années, la Charte de la langue française a permis d'accomplir et de protéger la capacité pour le peuple québécois de pouvoir vivre, travailler et s'épanouir en français.
« La langue française est un ciment important de notre collectivité. Il y a vraiment de quoi être fier du fabuleux legs du docteur et ministre Camille Laurin et du mouvement qui l'a porté à élaborer la Charte de la langue française. C'est un outil incommensurablement précieux que le ministre Laurin a mis au service d'une nation en plein essor. Son travail et sa vision doivent nous inspirer », a indiqué le député de Mercier, Amir Khadir, qui assiste aujourd'hui au rassemblement soulignant le 40e anniversaire de la loi 101 organisé par la Société Saint-Jean-Baptiste au parc Camille-Laurin à Montréal.
La formation de gauche actuellement réunie en caucus présessionnel en Estrie profite de l'occasion pour demander au gouvernement d'écouter la population et de remettre la promotion du français au cœur des priorités.
« Un certain déclin du français confirmé par les recensements démographique et sociologique suscite une inquiétude légitime. L'obstination du gouvernement du Québec à ne pas rouvrir la Charte - alors que cela devient nécessaire pour mieux protéger la langue française - couplée au déni et à l'indolence de Philippe Couillard sur ces sujets, alimente encore davantage cette crainte. Pour nous, la protection du français, c'est loin d'être ringard. Au contraire, c'est constitutif de notre volonté d'indépendance nationale! » continue le député.
Québec solidaire propose notamment de moderniser la loi 101 et de la renforcer en l'appliquant aux entreprises de dix employés et plus.
« Il s'installe au Québec une dangereuse tendance où il devient de plus en plus difficile de travailler en français. C'est Gérald Godin qui disait que les langues vivent et meurent au travail, parce qu'on y passe la majorité de notre vie. Nous ne pouvons accepter plus de reculs », de conclure M. Khadir.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont, Attachée de presse - Québec solidaire, 418-473-2579
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