Question : Qu'ont en commun une paille, la randonnée pédestre et le jardinage? Réponse : La MPOC
Ne laissez pas cette maladie étouffante vous priver de ces petits plaisirs de la vie; passez à l'action dès maintenant
MONTRÉAL, le 26 nov. 2012 /CNW/ - Pour Fernand Fortin, c'est le jardinage. Pour Denis Charland, c'est monter un escalier. Pour Lorraine Leblanc, c'est tenir son petit-fils sur ses genoux, tandis que pour Michèle Pineault, c'est simplement de pouvoir aller prendre une petite marche. Mais dans tous ces cas, c'est la maladie pulmonaire obstructive chronique, ou MPOC (emphysème et bronchite chronique), qui a transformé ces activités simples en défis constants.
Ces activités peuvent sembler être de petits détails, mais imaginez-vous si tous les petits détails devenaient de gros problèmes. Ou si à chaque respiration, vous aviez l'impression d'inspirer par une paille. C'est malheureusement le quotidien des 3,1 millions de Canadiens aux prises avec la MPOC1.
Si la maladie n'est pas diagnostiquée ou convenablement traitée, elle peut progresser, s'aggraver et empêcher la personne atteinte de profiter des petits plaisirs de la vie, entravant sa qualité de vie2. Mais ce ne sont pas que les plaisirs de la vie qui sont affectés, ce sont aussi les activités de la vie quotidienne, comme monter et descendre un escalier, prendre un bain ou même enfiler ses souliers, qui deviennent un défi pour les personnes souffrant de la MPOC3.
Michèle Pineault, 59 ans, a commencé à souffrir des symptômes de la MPOC il y a plus de 10 ans. « Avant d'avoir ce diagnostic, une de mes activités préférées était d'aller prendre une marche par une belle journée fraîche d'automne. Mais en raison de mes symptômes de MPOC, ce n'est malheureusement plus possible. »
Même les petits détails peuvent faire la différence
Avec l'âge, les gens sont plus conscients des changements qu'ils devront apporter à leur mode de vie pour rester vifs et en santé. Pourtant, lorsqu'il est question de la MPOC - la quatrième principale cause de décès au Canada - rares sont les personnes qui pensent au diagnostic précoce ou à la gestion de cette maladie1,2.
Étant donné la gravité de la MPOC, il est essentiel de passer à l'action dès que possible pour que la maladie puisse être diagnostiquée à un stade précoce. Cependant, un nouveau sondage canadien mené auprès des résidents du Québec et de l'Ontario révèle que la majorité des personnes interrogées (60 %) admettent ne pas connaître la MPOC4.
Même si 69 pour cent des personnes interrogées âgées de 40 ans et plus présentaient un ou plusieurs facteurs de risque de la MPOC, 40 pour cent d'entre elles étaient surprises d'apprendre qu'elles étaient à risque4.
Selon Dominique Massie, PDG de l'Association pulmonaire du Québec, « la MPOC progresse lentement et dans bien des cas, les gens ont l'impression que l'essoufflement qu'ils ressentent fait simplement partie du processus normal de vieillissement. Mais si vous avez des symptômes comme une toux et un essoufflement durant un exercice physique, vous devriez consulter votre médecin et lui demander si vous devriez passer un test de spirométrie. De plus, le programme ActionAir de l'Association pulmonaire du Québec offre des renseignements pratiques et des services de soutien aux personnes atteintes de la MPOC ainsi qu'aux aidants».
On estime à 386 000 le nombre de Québécois aux prises avec la MPOC, et on s'attend à ce que ce chiffre augmente considérablement au cours des 30 prochaines années5.
« Même si la MPOC est une maladie incurable, elle peut toutefois être traitée, peu importe le stade d'évolution », explique le Dr Bourbeau, pneumologue et professeur au Centre universitaire de santé de l'Université McGill. « Le médecin et l'équipe multidisciplinaire peuvent déterminer des stratégies pouvant inclure la médication et la réadaptation et qui aideront à maîtriser les symptômes et éviter les complications à long terme. Mais il est essentiel de passer à l'action dès que possible : plus les tests de spirométrie sont effectués rapidement, plus la MPOC pourra être dépistée et traitée à un stade précoce, la qualité de vie du patient pourra être améliorée, et on pourra éviter les hospitalisations ».
Si vous êtes un fumeur ou un ex-fumeur âgé de plus de 40 ans, vous avez une toux persistante, des sécrétions régulières, un essoufflement même lors de simples tâches ou vous vous fatiguez rapidement2, vous devriez consulter votre médecin ou visiter le site www.pq.poumon.ca.
« J'ai toujours pensé que je passerais ma retraite à jouer avec mes petits-enfants, pas à angoisser sur ma prochaine crise pulmonaire », admet Lorraine Leblanc, 77 ans, qui a reçu un diagnostic de la MPOC à l'âge de 40 ans. « Je sais maintenant que savoir, c'est pouvoir. Je sais aussi qu'en s'informant des options de traitement et de réadaptation, on peut améliorer sa qualité de vie ».
À propos de la MPOC
La MPOC est une maladie progressive qui entraîne la détérioration de la fonction pulmonaire et rend la respiration difficile. Les symptômes de cette maladie comprennent une toux régulière, l'expectoration de crachats, un essoufflement, une respiration sifflante à l'effort et des rhumes fréquents et persistants2.
Les exacerbations ou « crises pulmonaires » représentent une complication de la MPOC non maîtrisée. Une crise pulmonaire se caractérise par l'aggravation des symptômes et cause des dommages permanents aux poumons qui se soldent par des taux d'hospitalisation et de décès comparables à ceux associés aux crises cardiaques6.
Cette campagne est déployée grâce à la contribution de Boehringer Ingelheim (Canada) et Pfizer Canada. Les points de vue exprimés dans ce document ne reflètent pas nécessairement l'opinion de Boehringer Ingelheim et Pfizer.
Notes à l'éditeur :
Un questionnaire a récemment été soumis à des ambassadeurs de la MPOC associés à l'APQ et à l'APO leur demandant d'énumérer certains des moments de leur quotidien qui ont été affectés par la MPOC, et quels sont les conseils ils auraient aimé recevoir à 40 ans. Voici leurs réponses :
Tous les petits détails
- Des tomates. Je ne peux plus manger de tomates car j'ai peur que les graines me fassent tousser, ce qui pourrait provoquer une crise pulmonaire.
- J'adorais avoir des fleurs et des plantes à la maison. Ce n'est plus possible car mes poumons sont trop sensibles au parfum.
- Le jardinage et les activités de plein-air l'été, l'automne et l'hiver.
- La friture d'aliments au four.
- Jouer au golf, ce que j'avais prévu faire à ma retraite.
- Faire plusieurs choses en même temps, comme marcher, parler et mâcher de la gomme.
- J'ai toujours aimé cuisiner, mais maintenant, je peine à préparer mes propres repas.
- Danser, même une valse lente serait un tel plaisir.
- Jouer au tennis.
- Je ne peux plus chanter.
- Ne plus pouvoir tenir mon petit-fils sur mes genoux.
Ce que j'aurais aimé qu'on me dise à 40 ans :
- Prenez soin vos poumons autant que possible, vous en aurez besoin votre vie entière. Sans poumons, vous n'irez pas loin.
- Passez un test de dépistage de la MPOC.
- Faites de l'exercice quotidiennement, ayez une alimentation saine et ne vous en faites pas si le ménage n'est pas fait. Allez marcher, passez du temps avec votre famille, profitez de la vie, et cessez de vous en faire pour rien.
- Vous n'auriez jamais dû commencer à fumer.
À propos du sondage Tous les petits détails
Le sondage a été effectué en ligne du 26 au 30 mars 2012 sur le site LegerWeb de Leger Marketing. L'auditoire cible était composé de 1500 répondants de l'Ontario et du Québec âgés de 35 ans ou plus, fumeurs et ex-fumeurs. Un échantillon de probabilité de la même taille correspond à une marge d'erreur de +/-2,53 %, soit 19 fois sur 20.4
La MPOC4
- Soixante pour cent des répondants ne connaissent pas la MPOC. De plus, une grande partie des répondants ignorent les principaux symptômes de la maladie :
- Seulement une personne interrogée sur trois savait que des rhumes persistants et à répétition étaient des symptômes de la MPOC.
- Près de la moitié des répondants ne savait pas que la fatigue (50 %), les crachats (49 %) et une toux persistant pendant plus de deux semaines (51 %) étaient des symptômes de la MPOC.
- 69 pour cent des répondants de l'Ontario et du Québec âgés de plus de 40 ans présentaient au moins un facteur de risque de la MPOC.
- Pourtant, 40 pour cent des répondants qui étaient prédisposés à la MPOC ont reconnus qu'ils étaient surpris d'apprendre qu'ils couraient un risque de souffrir de cette maladie.
- Soixante et un pour cent des personnes ayant reçu un diagnostic de la MPOC admet encore souffrir de crises pulmonaires.
- Près de 25 pour cent des patients atteints de la MPOC ne connaissent pas les traitements offerts ni des plans de traitement disponible pour leurs crises pulmonaires.
- Douze pour cent ont déclaré que leurs crises pulmonaires faisaient simplement partie de leur maladie.
- Treize pour cent admettent que même s'ils souffrent d'exacerbations persistantes, ils ne l'ont pas mentionné à leur médecin.
Tous les petits détails4
Le sondage a d'ailleurs révélé que 98 pour cent des Canadiens ont l'intention de maintenir leur routine quotidienne et leur niveau d'activité avec l'âge. De plus, 94 pour cent des personnes âgées espèrent maintenir un certain niveau d'exercice, d'activité sportive et de vie sociale, alors que 83 pour cent aimeraient continuer de travailler sans avoir à se préoccuper de problèmes de santé.
Voici des exemples de petits plaisirs jugés indispensables par les répondants :
● Passer du temps en famille (34 %) | ● Jardiner et profiter de la nature (14 %) |
● Faire la cuisine et/ou manger (24 %) | ● Voyager, partir en vacances (16 %) |
● Passer du temps entre amis (19 %) | ● Rester actif, marcher, faire de la randonnée, faire du sport (17 %) |
Références :
___________________________
1 L'Association pulmonaire du Québec : la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) au Canada, 2007.
2 O'Donnell DE. Hernandez P. Kaplan A. Aaron S. Bourbeau J. Marciniuk D. et al. Canadian Thoracic Society recommendations for management of chronic obstructive pulmonary disease - 2008 update - highlights for primary care). Can Respir J. 2008. 15 (Suppl A): 1A-8A.
3 Kuyucu T. Güçlü S. Saylan B. Demir C. Şenol T. Güner S. et al. A cross-sectional observational study to investigate daily symptom variability, effects of symptom on morning activities and therapeutic expectations of patients and physicians in COPD-SUNRISE study. Tüberküloz ve Toraks Dergisi. 2011. 59(4): 328-339.
4 Leger Marketing étude MPOC. Menée en mars 2012. Marge d'erreur de +/-2.53%, 19 fois sur 20.
5 L'Association pulmonaire du Québec- MPOC, bronchite et emphysème. Consulté en novembre 2012 Disponible au http://www.pq.poumon.ca/diseases-maladies/copd-mpoc/.
6 La Société Canadienne de thoracologie et l'Association pulmonaire du Québec: The Human and Economic Burden of COPD, 2010. Consulté en février 2012 Disponible au http://www.lung.ca/cts-sct/pdf/COPDReport_E.pdf.
SOURCE : Association pulmonaire du Québec
Sébastien Fassier
Le Cabinet de relations publiques NATIONAL
514-843-2311
[email protected]
Jennifer Mota
Boehringer Ingelheim (Canada) Ltée
905-631-4739
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