/R E P R I S E -- Agence des partenariats public-privé - La CSQ se réjouit de
la fin de l'Agence des partenariats public-privé/
MONTRÉAL, le 21 oct. /CNW Telbec/ - La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) est heureuse d'apprendre que le gouvernement met fin à l'Agence des partenariats public-privé. "Une question fondamentale collait à cette agence dès sa fondation. Comment présumer d'une analyse impartiale de ces projets de la part d'une agence dont le succès médiatique et politique allait nécessairement être tributaire du nombre de projets en mode PPP qu'elle pourrait susciter ? Poser la question, c'est y répondre", déclare Réjean Parent, président de la CSQ.
C'est pourtant la naïveté qu'ont affichée bon nombre d'observateurs et de décideurs en épousant la cause des PPP et de son agence gouvernementale. Pire, plusieurs ont jeté leur fiel sur ceux qui osaient s'opposer aux PPP. "Une courte recension nous permet de recueillir les termes choisis par plusieurs éditorialistes pour décrire ces opposants aux PPP, provenant principalement du mouvement syndical : démagogiques, dinosaures, corporatistes, passéistes et j'en passe", souligne le dirigeant syndical.
La création d'une nouvelle agence gouvernementale pouvait pourtant surprendre de la part d'un gouvernement qui voulait "moderniser" l'État québécois, principalement par la réduction de sa taille. "Malgré les déboires répétés, le gouvernement Charest a gardé les deux mains sur le volant en maintenant le cap. Résultat, les travaux de construction du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) ne sont pas commencés, les budgets de construction du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et la salle de l'OSM explosent en raison de la méthode PPP, l'UQAM croule sous les dettes, etc.", s'indigne le président de la CSQ.
La crise économique actuelle et le resserrement du crédit qui en a découlé auront finalement eu raison des PPP en accentuant un problème essentiel des PPP, à savoir les coûts de financement supérieurs que doivent amortir un groupe privé par rapport à ceux que peuvent obtenir un gouvernement.
"En bout de piste, on peut se demander combien de projets ont été retardés et combien d'argent a été gaspillé en raison de cet entêtement des libéraux. Heureusement, la bonne nouvelle est qu'aujourd'hui, on apprenait qu'on peut d'ores et déjà parler au passé de cette aventure désastreuse", conclut Réjean Parent.
Profil de la CSQ
La CSQ représente près de 170 000 membres, dont près de 100 000 font partie du personnel de l'éducation. Elle est l'organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
Renseignements: Dany St-Jean, Attaché de presse, CSQ, Cell.: (514) 212-5457, [email protected]
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