MONTRÉAL, le 13 mars 2014 /CNW Telbec/ - u Québec, les files d'attente interminables sont maintenant des caractéristiques déterminantes du système de santé. Les dépenses publiques à ce chapitre atteignaient presque 4000 $ par habitant en 2013. Malgré les ressources de plus en plus importantes qui y sont consacrées au fil des ans, les résultats du système public de santé sont loin d'être satisfaisants.
Dans son dernier budget, le ministre des Finances Nicolas Marceau a présenté une proposition de réforme du financement public des hôpitaux pour que « l'argent suive le patient ». La Coalition Avenir Québec promet elle aussi un « financement des établissements sur la base des activités ». Quant au Parti libéral du Québec, il s'engage à créer un portail web où les patients « pourront constater et comparer les délais d'attente entre chaque médecin spécialiste avant d'accéder à une intervention ».
Bien que ces différentes propositions des trois principaux partis constituent des pas dans la bonne direction, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'avoir un système de santé de qualité comparable à ceux des autres pays développés, comme le montre un Cahier de recherche publié aujourd'hui par l'Institut économique de Montréal. Sur la base d'une consultation exhaustive de plus de 250 études portant sur les politiques de santé et des exemples de réformes à travers le monde, l'IEDM propose six idées concrètes pour réformer le système de santé au Québec.
Aperçu des six réformes proposées
|
En s'inspirant des expériences de pays à tendance sociale-démocrate tels l'Allemagne, l'Angleterre, le Danemark, la France et l'Italie, l'IEDM fait la démonstration qu'incorporer des éléments de concurrence et de liberté de choix dans un système de santé peut contribuer grandement à en améliorer la performance, sans nuire pour autant à l'universalité des soins. « La quasi-totalité des pays développés de l'OCDE ont adopté des solutions de marché pour réformer leur système de santé et ces réformes ont apporté d'importants bénéfices au chapitre de l'amélioration des temps d'attente et de la qualité des services », affirme Yanick Labrie, auteur de l'étude.
« Un système de santé mixte public-privé est la norme dans presque tous les pays de l'OCDE. Le Canada fait figure d'exception. Aucun autre pays n'impose autant de restrictions à ses citoyens. Les décideurs ont entre leurs mains la preuve que les solutions de marché fonctionnent dans le domaine de la santé et n'ont plus d'excuse pour s'empêcher de faire les réformes nécessaires », conclut Michel Kelly-Gagnon, président et directeur général de l'Institut économique de Montréal.
Le Cahier de recherche intitulé « Pour un système de santé universel et efficace. Six propositions de réforme » est signé par Yanick Labrie, chercheur associé à l'Institut économique de Montréal. Cette publication est disponible sur notre site.
L'Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d'éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l'IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.
Bas de vignette : "L'état du système de santé au Québec en chiffres. (Groupe CNW/Institut économique de Montréal)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20140313_C4858_PHOTO_FR_37866.jpg
SOURCE : Institut économique de Montréal
Demandes d'entrevues : Mariam Diaby, Directrice des communications, Institut économique de Montréal / Tél. : 514-273-0969 poste. 2231 / Cell. : 514-668-3063 / Courriel : [email protected]
Autres communiqués de la compagnie
Partager cet article