/R E P R I S E -- Collusion et corruption à Montréal - « L'aveuglement volontaire de Gérald Tremblay » - Louise Harel/
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VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA CHEF DE L'OPPOSITION OFFICIELLE28 sept, 2012, 07:00 ET
MONTRÉAL, le 27 sept. 2012 /CNW Telbec/ - « Le maire ne peut plaider l'ignorance et mettre la faute sur la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et sur le service de police de Montréal (SPVM) en prétendant que les corps policiers auraient dû l'informer de la corruption et de la collusion qui sévissaient à Montréal. À titre de premier magistrat, Gérald Tremblay pouvait à tout moment convoquer les dirigeants du SPVM pour être informé des agissements de la mafia. D'autant plus qu'un enquêteur de la GRC, le sergent Lowry McDougall, livrait en 2010 un témoignage troublant devant un tribunal italien à l'effet que des entrepreneurs en construction donneraient une commission à la mafia montréalaise. Gérald Tremblay n'a pas cherché à savoir! », a déclaré Mme Louise Harel, chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal.
« Le maire et son administration ont volontairement refusé de considérer la contribution et l'expertise des policiers de Montréal dans le processus d'octroi de contrats. Un refus totalement injustifié. En effet, en octobre 2011, nous avions soumis une motion demandant l'intervention du SPVM pour soutenir la Commission d'examen des contrats afin de se prémunir contre la collusion. Comment le maire peut-il prétendre avoir mis en place les mécanismes pour contrer la collusion et la corruption dans son administration alors que l'on sait pertinemment que la Ville a refusé l'intervention du SPVM et les moyens technologiques de ce dernier permettant d'examiner les contrats sous l'angle de la concentration », a rappelé Mme Harel.
Vision Montréal rappelle que monsieur Yves Francoeur de la Fraternité des policiers et policières de Montréal avait écrit à Gérald Tremblay le 27 octobre 2011. Monsieur Francoeur demandait au maire de réviser son refus :
« … Non seulement sommes-nous étonnés de ce positionnement, mais nous en sommes également déçus. En effet, compte tenu de l'histoire des années, et de votre volonté affichée de faire le ménage, nous ne voyons aucune raison d'empêcher la commission de la sécurité publique de réfléchir sur une question aussi importante. | ||
En fait, il nous apparaît que, dans le contexte actuel, toutes les occasions de dégager des voies pour mettre sous pression le crime organisé sont à explorer. Par conséquent, rejeter du revers de la main une telle proposition nous semble mal avisé, puisque nous sommes convaincus que déterminer les meilleures façons de mettre à contribution l'expertise des policiers de Montréal dans le processus d'octroi de contrat est nécessaire. | ||
Sur ce et espérant que vous changiez d'idée, veuillez agréer, Monsieur le Maire, nos salutations distinguées » |
« Le maire Tremblay a aussi refusé d'entendre l'appel à l'aide des arrondissements comme celui de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles. Nous avons tout essayé afin de ne pas octroyer de contrat à une entreprise ayant usée d'un stratagème douteux pour contourner la Loi 35. Nous demandions un délai et la garantie d'avoir le financement au-delà de la date butoir du 31 décembre 2012 afin de permettre au nouveau gouvernement d'ajuster la présente loi et l'administration Tremblay a refusé de collaborer. Nos échanges de lettres et appels à l'aide auprès du maire et de M. Richard Deschamps ont donc été vains. Alors qu'ils avaient toute la latitude pour procéder, leur réponse a été catégorique : ou vous octroyez ce contrat ou le financement sera offert à d'autres arrondissements. Quelle crédibilité et quel sens d'éthique pouvons-nous attendre du maire dans ce cas ? », a demandé Mme Chantal Rouleau, maire de l'arrondissement Rivière-des-Prairies et porte-parole de Vision Montréal en matière d'éthique.
« Le maire de Montréal a été négligent à l'égard de son devoir de bon administrateur. C'est usuel pour M. Tremblay de prétendre après coup qu'on aurait dû l'informer. Les Montréalais ont perdu confiance en lui et en son administration », a conclu Mme Harel.
Pour accéder à la lettre du président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal ainsi qu'à la motion de Vision Montréal portant sur un mandat confié à la Commission de la sécurité publique, veuillez cliquer sur le lien suivant :
http://visionmtl.com/depot/documents/Le%20SPVM%20pouvait%20%eatre%20mis%20%e0%20contribution.pdf
Pour accéder aux échanges de lettres avec le maire et l'arrondissement RDP-PAT sur l'affaire Soter, veuillez cliquer sur le lien suivant :
http://visionmtl.com/depot/documents/L%27affaire%20SOTER.pdf
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA CHEF DE L'OPPOSITION OFFICIELLE
Militza Jean
Attachée de presse
Cabinet de la chef de l'Opposition officielle
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