/R E P R I S E -- Encore une fois, le gouvernement Charest incapable de se faire obéir par la CREPUQ/
MONTRÉAL, le 23 août 2012 /CNW Telbec/ - En laissant agir à sa guise la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec (CREPUQ) pour les modalités de retour en classe, le gouvernement Charest a encore démontré son incompétence dans la gestion de la crise étudiante, déplore la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ). « Le gouvernement libéral lui-même a rappelé que la loi visait un réaménagement du calendrier scolaire. La seule mesure qui concerne directement les administrations d'établissement et elles trouvent le moyen de la contourner. La CREPUQ joue sur les mots, mais les pratiques que ses membres ont mises en place contreviennent directement au calendrier. Les universités n'ont pas rempli leurs obligations et la CREPUQ défend encore l'indéfendable avec l'aval du gouvernement. La réalité c'est qu'il y a des étudiants qui ne pourront pas accéder à certains établissements universitaires, car certains recteurs défient la loi et se moquent des impacts de leurs actes sur les étudiants », indique Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.
Cette manière de faire de la CREPUQ est cavalière alors que des élections déjà qualifiées d'historiques pourraient remettre en cause la décision injuste du précédent gouvernement d'augmenter drastiquement les droits de scolarité. Ce mépris de la démocratie en utilisant tous les moyens possibles pour soustraire de l'argent aux étudiants est incompréhensible. Pourtant, l'article 7 de la Loi 12, Loi permettant aux étudiants de recevoir l'enseignement dispensé par les établissements de niveau postsecondaire qu'ils fréquentent, mentionne très clairement que « Malgré toute disposition contraire, une université doit prendre toute mesure générale de son ressort visant à ne pas pénaliser, au regard de leur admission à l'université pour la session d'automne de l'année 2012 ou d'hiver de l'année 2013, les étudiants ayant fréquenté un établissement dont la session d'hiver de l'année 2012 a été interrompue ou suspendue. » Or, en commençant des cours de la session d'automne 2012 avant le 30 septembre, certains établissements universitaires contreviennent clairement à la loi. De plus, en chargeant immédiatement les étudiants avant même que l'Aide financière aux études soit disponible pour payer les frais de scolarité, ils restreignent l'admission d'étudiants qui ne pourraient pas payer leur facture étudiante et suivre leur cours.
« On voit ici toute l'organisation chaotique du gouvernement Charest dans le dossier des frais de scolarité, c'est à se demander s'il ne voulait pas punir encore une fois les étudiants. Les mesures du retour en classe ne sont pas appliquées, l'Aide financière n'est décidément pas prête à mettre en place les nouvelles mesures. Un gouvernement devrait avoir du leadership, de la rigueur et du professionnalisme. En ces temps de période électorale, nous demandons aux administrations universitaires de cesser de fuir leurs responsabilités face à la communauté étudiante et aux partis politiques, incluant celui formant le précédent gouvernement, de sanctionner les fautifs. Autrement nous comprenons que le gouvernement n'a jamais eu le contrôle du dossier et le 4 septembre nous nous en souviendrons », termine Mme Desjardins.
Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 15 associations membres et forte de plus de 125 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. www.feuq.qc.ca
SOURCE : FEDERATION ETUDIANTE UNIVERSITAIRE DU QUEBEC (FEUQ)
Mathieu Le Blanc, attaché de presse FEUQ, bureau : (514) 396-3380, Cell. : (514) 609-3380 [email protected] Twitter : @matleblanc77
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