/R E P R I S E -- Forum économique et financier - Il faut investir d'avantage
dans les coopératives pour réussir la relance économique du Québec/
Nouvelles fournies par
Conseil québécois de la coopération et de la mutualité19 janv, 2010, 07:00 ET
LÉVIS, QC, le 18 janv. /CNW Telbec/ - "Les coopératives et mutuelles du Québec sont très structurantes pour le développement économique du Québec, leur taux de survie est nettement plus élevé et elles créent plus d'emplois que les autres types d'entreprises. Il faut donc investir davantage dans les coopératives et les mutuelles pour réussir la relance économique du Québec", voilà le message que le président du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, M.
En effet, de 2003 à 2007, le nombre d'emplois nets dans les coopératives non-financières (création moins la disparition d'emplois) a progressé de 12,4 % ou 3,1 % par année. Pendant la même période, dans l'économie du Québec, le nombre d'emplois nets a progressé de 6,1 % ou 1,5 % par année. Le taux de survie des coopératives après 3 ans est de 75 % alors que pour l'ensemble des entreprises, il est de 48 %. Après 10 ans, ce taux de survie est de 44 % pour les coopératives contre seulement 20 % pour l'ensemble des entreprises.
Qui aurait cru, il y a plus de cent ans, que Desjardins serait le premier employeur privé au Québec et que le réseau de La Coop fédérée serait en 2010 le 5e employeur privé du Québec. Aujourd'hui, les 3 300 coopératives et mutuelles génèrent 90 000 emplois, ont un chiffre d'affaires combinée de plus de 22 milliards et des actifs de plus de 166 milliards de dollars.
"Les coopératives sont très présentes dans de grandes filières tels que les services financiers avec les caisses Desjardins, les assurances avec La Capitale, Promutuel et SSQ Groupe financier, l'agroalimentaire avec Agropur, La Coop fédéré et Exceldor. Elles sont également très actives dans d'autres filières telles la distribution alimentaire, les services funéraires etc. alors pourquoi ne pas développer de nouvelles filières coopératives dans des secteurs comme les énergies renouvelables, les services de proximité et les services à la personne ?", de souligner M. Richard.
Le mouvement coopératif et mutualiste québécois s'est construit sur une base de solidarité, par l'entrepreneuriat coopératif. Ce modèle d'entrepreneuriat coopératif constitue un capital social et culturel à valoriser pour développer une société plus humaine et moins centrée sur le capital.
Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité représente l'ensemble des organisations coopératives sectorielles et régionales du Québec.
Renseignements: Gervais Nadeau, directeur des communications et des relations publiques, cellulaire : (418) 572-1984; Source : Conseil québécois de la coopération et de la mutualité
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