/R E P R I S E -- Industrie du taxi : le transport illégal, c'est non !/
Nouvelles fournies par
Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT)24 févr, 2015, 05:55 ET
MONTRÉAL, le 23 févr. 2015 /CNW Telbec/ - Mardi, les travailleurs de l'industrie du taxi amorceront à travers tout le Québec une démarche de sensibilisation auprès de la population afin de la prévenir des risques liés au transport illégal. Une majorité de véhicules arboreront pendant plusieurs jours un foulard jaune, couleur associée à la sécurité, et distribueront un feuillet résumant les principales menaces liées à ce phénomène inquiétant.
« Depuis plusieurs mois, la multiplication d'individus et d'entreprises qui s'improvisent illégalement comme transporteurs met autant à risque la sécurité des citoyens que la pérennité d'une industrie qui offre un service fondamental à la population du Québec », rappelle Dory Saliba, président du Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT), initiateur de cette démarche panquébécoise.
Rappelons que l'industrie du taxi est strictement encadrée par plusieurs lois et règlements, principalement pour protéger les usagers. Les permis, les tarifs, les territoires, les antécédents, les assurances, la formation, la qualité des voitures : tout doit être vérifié et autorisé. Même les changements technologiques.
Les citoyens se feront rappeler quelques vérités à propos du transport illégal :
- C'est l'absence de tarif fixe. Les prix changent aux minutes et ne respectent aucune réglementation. Les citoyens n'ont aucun recours en cas d'abus.
- C'est l'absence de revenus déclarés. Cet argent échappe aux impôts du Québec. En travaillant au noir, les individus qui transportent illégalement ne déclarent ni revenu, ni taxe.
- C'est l'absence de sécurité. Il y a de fortes chances qu'un véhicule ne soit pas couvert par les bonnes assurances et que son chauffeur ne possède ni formation adéquate, ni vérification de ses antécédents.
- C'est l'absence de respect. Puisque le chauffeur illégal sait qu'il risque d'être arrêté et son véhicule remorqué à n'importe quel moment, il devrait avoir la décence de le mentionner au client avant de commencer son déplacement. Ce qui n'a jamais été observé, malgré les saisies.
« Les pouvoirs publics ont souvent répété l'importance de contrer le transport illégal. Il faut désormais passer davantage de la parole aux actes. Les règles doivent être les mêmes pour tout le monde. L'industrie a grandement amélioré ses services au cours des dernières années, tant en termes technologiques qu'en termes de relations avec le public. Elle souhaite poursuivre ce travail, mais toujours en respectant les lois », a rappelé M. Saliba.
À propos du CPCDIT
Le CPCDIT est un organisme à but non lucratif créé en novembre 1995 par des compagnies et des coopératives de taxi désireuses de contribuer au développement de l'activité transport au Québec. De la dizaine d'organisations professionnelles réunissant des opérateurs du secteur, le CPCDIT se distingue par le fait qu'il accueille dans ses rangs les représentants de l'industrie du taxi des 17 régions administratives du Québec.
SOURCE Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT)
CPCDIT, Danielle Cyr, Directrice générale, Bureau : 450-646-4450, Cellulaire: 438-820-2270, [email protected]
Partager cet article