/R E P R I S E -- Invitation à un point de presse - Enquêtes sur le SPVM:
Montréal joue un jeu dangereux en bloquant les travaux de la CDPDJ/
MONTRÉAL, le 13 janv. /CNW Telbec/ - Au moment où la Ville de Montréal présentera sa requête à la Cour supérieure dans laquelle elle prétend que la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) a l'obligation de respecter le "droit au silence" que la Loi sur la police conférerait aux policiers visés par une plainte en déontologie, des représentants d'organismes présenteront leurs préoccupation face au traitement que fait la Ville de Montréal dans ce dossier.
Quoi : Point de presse Date : Le jeudi 14 janvier 2010. Heure : 9h30 Où : À l'entrée du Palais de justice de Montréal (1, rue Notre-Dame Est, angle St-Laurent, métro Place-d'Armes), à l'intérieur.
Y prendront la parole :
- Fo Niemi, Directeur exécutif, Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR); - Pierre Gaudreau, Coordonnateur du Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM); - Philippe Robert de Massy, avocat conseil de la Ligue des droits et libertés ; - Dominique Peschard, président de la Ligue des droits et libertés.
La Ville de Montréal, par son contentieux, mène actuellement une véritable guérilla judiciaire par laquelle elle s'en prend à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) alors que celle-ci ne fait que remplir son mandat afin de faire la lumière sur les plaintes de profilage racial déposées à l'encontre de policiers du Service de police de la ville de Montréal (SPVM).
Selon Philippe Robert de Massy, "Par ces pratiques dilatoires, la Ville de Montréal tente d'écarter tout examen de la conduite des policiers relatives à du profilage discriminatoire et paralyse la capacité d'agir de la CDPDJ concernant un problème relevant essentiellement de son mandat et soulevant des enjeux de société que nous ne pouvons plus nous permettre d'ignorer."
"En imposant à la CDPDJ le respect de règles prescrites par la Loi sur la police en matière de déontologie policière la Ville de Montréal propose ni plus ni moins que la Charte des droits et libertés de la personne soit subordonnée aux règles s'appliquant en matière de déontologie policière alors que c'est la Charte qui a préséance sur la législation québécoise" s'inquiète Dominique Peschard, président de la Ligue des droits et libertés.
"Plutôt que de faire du déni face aux profilages et tenter de bloque le travail de la CDPDJ, la Ville et le SPVM devraient revoir leurs pratiques" ajoute
Le regroupement d'organisme souhaite interpeller les élus municipaux concernant cette stratégie de la Ville de Montréal visant à taire les questions soulevant le profilage racial au sein du SPVM. "Comment nos élus évaluent-ils la conséquence de cette stratégie sur les relations déjà fortement tendues entre les policiers et certains groupes de la population plus particulièrement visés par les pratiques de profilage ?", demande Fo Niemi, directeur du CRARR.
Renseignements: Marie-Josée Béliveau, Ligue des droits et libertés, (514) 715-7727
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