/R E P R I S E -- Invitation aux médias - Santé mentale : assez de faussetés sur les droits des patients. Le problème ce n'est pas la loi, mais son application et l'insuffisance des ressources/
Nouvelles fournies par
Association des groupes d'intervention en défense des droits en santé mentale du Québec (AGIDD-SMQ)21 janv, 2016, 06:15 ET
MONTRÉAL, le 20 janv. 2016 /CNW Telbec/ - L'actualité récente a connu certains événements impliquant des personnes ayant des problèmes de santé mentale.
Ces événements, particulièrement ceux survenus à Granby, ont donné lieu à une série d'interventions publiques de la part de certains psychiatres à l'égard de la loi qui permet d'assurer la garde d'une personne dans un établissement de santé contre son gré en raison de son état mental.
On y a affirmé que seule la dangerosité grave et immédiate permet de garder un patient à l'hôpital contre son gré, que la loi interdit de le garder plus de 24 heures, que les patients psychiatriques sont incapables de juger de la pertinence de leurs soins, que la loi protège trop les droits des patients au détriment de leur droit d'être soignés, etc.
Toutes ces affirmations sont fausses et erronées. La loi ne limite pas la garde d'un patient à 24 heures, il n'y a pas d'exigence de danger grave et immédiat pour garder un patient à l'hôpital, les personnes qui ont des problèmes de santé mentale sont, dans la très grande majorité des cas, capables de faire des choix, etc.
Ce que nous constatons, c'est que les psychiatres, encore aujourd'hui en 2016, ne connaissent pas, dans beaucoup de milieux, les principes de la loi et l'appliquent de façon incorrecte au détriment des patients et des familles.
De plus, l'accès aux services en santé mentale est difficile, car il y a trop peu de ressources communautaires et la psychiatrie est trop centrée sur l'hôpital.
L'expérience des droits des patients démontre le contraire de ce qu'affirment les psychiatres. Les droits des patients sont fréquemment non respectés, toutes les études sur la question le démontrent. Non seulement il ne faut pas affaiblir les droits des patients dans les lois actuelles, mais au contraire il faut les renforcer.
Il faut augmenter le support aux familles et aux ressources communautaires qui peuvent aider les patients et leurs familles.
Pour discuter davantage de la situation et des mesures à prendre, une conférence de presse aura lieu aux coordonnées suivantes :
Date : |
Le 21 janvier 2016 |
Heure : |
10h30 |
Endroit : |
Ménard, Martin, Avocats |
Seront présents :
Me Jean-Pierre Ménard, avocat spécialisé dans la défense des patients
Madame Doris Provencher, directrice générale de l'Association des groupes d'intervention en défense des droits en santé mentale du Québec (AGIDD-SMQ)
Monsieur Nicolas Ouellet, directeur du Centre d'activités pour le maintien de l'équilibre émotionnel (CAMÉÉE) et porte-parole du Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ)
SOURCE Association des groupes d'intervention en défense des droits en santé mentale du Québec (AGIDD-SMQ)
Jean-Pierre Ménard, Ad. E., (514) 253-8044; Doris Provencher (AGIDD-SMQ), (514) 770-2728; Anne-Marie Boucher, agente aux communications (RRASMQ), (514) 523-7919, poste 1
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