/R E P R I S E -- Invitation aux médias: Le Québec deviendrait-il un laboratoire canadien pour expérimenter l'euthanasie sur les personnes vulnérables et mettre fin à la vie d'une façon indigne?/
Date: 13 décembre 2015
Heure: 12:00 h (midi)
Place: Centre St-Pierre,1212, rue Panet, Montréal, salle 202.
Invitées: Dr Paul Saba, Dr Serge Daneault et Dr Peter Blusonavics, Me Dominique Talarico, Catherine Lalonde, infirmière en soins palliatifs, et la famille Bourré, qui a été confrontée récemment à une situation qui aurait pu mener à l'euthanasie selon la loi québécoise.
MONTRÉAL, le 13 déc. 2015 /CNW Telbec/ - À l'heure actuelle, les dispositions du Code criminel interdisant l'assistance au suicide, de nature médicale, continuent à s'appliquer au Canada, peu importe les opinions contraires.
Par ailleurs, si le support offert par le Fédéral au gouvernement du Québec pour que la province de Québec soit soustraite à l'interdiction temporaire ordonnée dans l'arrêt Carter de la Cour Suprême du Canada (le Fédéral déclarant que la loi québécoise mérite une considération puisqu'un régime réglementaire complexe tel qu'anticipé par la Cour Suprême du Canada a été adopté), l'état du droit actuel est et demeure à l'effet que l'aide médicale à mourir est interdite au Canada.
Ce virement récent de la position du Fédéral ne constitue qu'une tolérance envers le Québec visant à éviter une confrontation politique de fond sur la question du partage des pouvoirs au Canada et apaiser le Québec.
En sus, Québec tente de faire une déclaration de «souveraineté» quant à la question de la juridiction exclusive du Fédéral en droit criminel et de sa juridiction additionnelle (cumulée à celle des provinces) en matière de santé, une position que le Québec soutient depuis l'adoption de sa loi en juin 2014 sans égard aucun au droit criminel existant à l'époque. En effet, Québec adopte sa loi alors que le Code criminel s'applique toujours.
Nos intervenants exposeront les raisons pour lesquelles la pratique de l'euthanasie (1) n'est pas un soin de santé; (2) est illégale selon les lois fédérales et provinciales actuelles; (3) est contraire au Code de déontologie des médecins du Québec; (4) est contraire au libre choix et la liberté d'une personne; (5) est une manière indigne de mettre fin à la vie d'une personne, et (6) est une loi abusive, mal encadrée et discriminatoire contre les personnes vulnérables, malades et handicapées dans le contexte actuel au Québec du manque appréciable de soins de santé et en particulier, de soins palliatifs.
Des expériences personnelles vous seront exposées afin d'illustrer ces affirmations.
SOURCE Coalition des médecins pour la justice sociale
Dr Paul Saba (514) 886-3447 ou (514) 249-8541, [email protected]
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