/R E P R I S E -- L'AREQ réagit au projet de loi no 52 concernant les soins de fin de vie/
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AREQ (CSQ) - ASSOCIATION DES RETRAITEES ET RETRAITES DE L'EDUCATION ET DES AUTRES SERVICES PUBLICS DU QUEBEC14 juin, 2013, 06:00 ET
QUÉBEC, le 13 juin 2013 /CNW Telbec/ - La ministre Véronique Hivon a déposé hier son projet de loi concernant les soins de fin de vie. Depuis le moment où cette question a été lancée sur la place publique, l'AREQ a toujours maintenu le même discours, soit celui de l'autonomie décisionnelle. En effet, que ce soit dans ses communiqués antérieurs ou encore lors de son passage à la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, l'AREQ s'en est toujours tenue à l'autonomie décisionnelle de chaque personne quant à son choix délibéré de mourir en toute dignité. Restait maintenant la manière… et le projet de loi apporte des précisions et encadre l'accès à ces soins par des protocoles serrés. Néanmoins, certaines questions demeurent, notamment au regard des ressources affectées aux soins de fin de vie et de l'accessibilité à ce type de soins partout au Québec.
D'emblée, M. Pierre-Paul Côté, le président de l'AREQ, salue le projet de loi qui répond à un besoin de société. En ce moment, affirme-t-il, « il y a un vide et comme la nature a horreur du vide, des propos de toutes sortes sont entendus au sujet des soins de fin de vie, ce qui ne fait qu'accentuer la peur chez les gens et particulièrement chez les personnes aînées ». En parcourant le projet de loi, à l'article 5, il est dit que toute personne, si elle le souhaite, a le droit de recevoir des soins de fin de vie, qu'il s'agisse de soins palliatifs ou de l'aide médicale à mourir. « Ce droit est fondamental pour les membres de l'AREQ et le fait qu'il soit enchâssé dans une loi est rassurant pour toute personne touchée par un contexte de soins de fin de vie », a ajouté le président. Par ailleurs, l'instauration d'une commission permanente, composée de sept membres issus de différents milieux, viendra contrôler l'application de la loi afin d'éviter toute dérive. Cette commission devra « rendre compte aux autorités de ce qui se fait concrètement en matière de soins de fin de vie, présenter des avis au ministre, bref, examiner toute question relative à ce sujet », a précisé M. Côté.
Toutefois, selon le président, « quelques questions demeurent en suspens. De fait, il faudra préciser, dans les prochains mois, des éléments d'application du projet de loi comme la disponibilité des ressources humaines offrant des soins de fin de vie, que ce soit dans les établissements ou à domicile, la formation spécialisée des ressources, l'accès aux soins partout sur le territoire québécois et le soutien dont pourrait bénéficier les proches aidants dans une situation où la personne déciderait d'obtenir des soins de fin de vie à domicile ». L'AREQ participera à la commission parlementaire, elle y déposera un mémoire et « verra à ce que les droits des personnes aînées soient au cœur des décisions à venir à ce sujet », a conclu M. Pierre-Paul Côté.
Fondée en 1961, l'AREQ (CSQ) - Association des retraitées et retraités de l'éducation et des autres services publics du Québec - compte plus de 55 000 membres répartis sur le territoire québécois. Elle affirme sa volonté de reconnaître le principe de l'égalité de droit et de fait entre les femmes et les hommes. Elle a pour mission de promouvoir et de défendre les intérêts et les droits culturels, sociaux et économiques de ses membres et des personnes aînées et de contribuer à la réalisation d'une société égalitaire, démocratique, solidaire et pacifiste. L'AREQ est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
SOURCE : AREQ (CSQ) - ASSOCIATION DES RETRAITEES ET RETRAITES DE L'EDUCATION ET DES AUTRES SERVICES PUBLICS DU QUEBEC
Martine Dignard
Conseillère en communication
418 929-4082 - areq.qc.net
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