/R E P R I S E -- L'avenir des régimes de retraite : Il ne faut pas tomber dans le panneau de l'augmentation des cotisations à la RRQ/
MONTRÉAL, le 16 avril 2013 /CNW Telbec/ - À l'aube de la publication du rapport d'Amours sur l'avenir des régimes de retraite, la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) réitère certains grands principes qu'elle souhaiterait voir apparaître dans les recommandations du rapport que les experts présenteront demain. « Il faut éviter de tomber dans le piège des syndicats qui veulent augmenter les cotisations à la RRQ. Selon nos estimations, cela pourrait représenter une dépense supplémentaire pouvant atteindre plus de 2 500 $ annuellement pour un travailleur et pour son employeur. Sans compter que ce sont des taxes sur la masse salariale qui sont déjà 45 % plus élevées ici qu'ailleurs au Canada et qui font mal aux petites entreprises. C'est pourquoi, nos membres, tous dirigeants de petites et moyennes entreprises, souhaitent que les solutions en matière de retraite passent par des mécanismes volontaires, souples et peu coûteux, ainsi que par une réforme des généreux régimes publics qui sont payés par l'ensemble des contribuables alors qu'ils peinent à économiser en vue de leur propre retraite », a indiqué Mme Martine Hébert, vice-présidente, Québec de la FCEI.
1- | Rejeter les propositions visant à augmenter les cotisations RRQ/RPC |
La solution prônée par certaines organisations syndicales est une voie de la facilité dont les conséquences seront désastreuses tant pour les contribuables que pour l'économie dans son ensemble. « Il ne faut pas emprunter cette avenue menant tout droit à un cul-de-sac. Il y a une limite à augmenter la pression sans que cela perturbe négativement l'économie et la création d'emplois. Nous y sommes arrivés! » a indiqué Mme Hébert. | |
Selon nos calculs, la proposition syndicale équivaudrait à une augmentation allant jusqu'à environ 100 % des cotisations à la RRQ. Pour les employeurs, le coût annuel pourrait représenter jusqu'à 2 503 $ par employé. Pour un travailleur à 50 000 $, on parle de 1 100 $/an. C'est énorme ! Lorsqu'on considère que le 2/3 des entreprises engrangent moins de 500 000 $ de chiffre d'affaires annuellement, il est assuré qu'une telle augmentation heurterait le développement économique et l'emploi ! | |
2- | Réformer les régimes de retraite du secteur public |
Pour les dirigeants de PME, il est impératif que les gouvernements s'attaquent rapidement à réformer les régimes de retraite du secteur public. « Il se dit bien des choses sur les régimes de retraite et si l'on se fie aux publicités syndicales, l'heure serait grave pour leurs membres! La réalité est toute autre : alors qu'un bon nombre de citoyens oeuvrant dans le secteur privé ne peuvent se doter d'un régime de retraite, faute de moyens ou à cause des coûts qui y sont associés, ils payent très cher pour les régimes de retraite de la fonction publique qui sont d'une grande générosité. Il faut les réformer, car l'écart entre les pensions du secteur public et celles du secteur privé est clairement inéquitable pour les contribuables. "L'établissement des cotisations à 50 % par les employeurs et à 50 % par les employés, ainsi que la conversion des régimes à prestations déterminées en régimes à cotisations déterminées pour les nouveaux employés seraient un pas dans la bonne direction", a soutenu Mme Hébert. | |
3- | Créer rapidement les RVER |
La FCEI est favorable aux régimes volontaires d'épargne-retraite (RVER). "Tout comme son homologue de la Saskatchewan, le gouvernement du Québec devrait déposer et adopter un projet de loi créant les RVER, afin d'offrir aux petits employeurs des outils volontaires, peu coûteux, faciles à administrer et adaptés à leurs besoins", a fait valoir Mme Hébert. | |
4- | Mieux sensibiliser et informer la population |
Une augmentation de la littératie financière disponible pour tous les citoyens serait aussi un atout important pour inciter les citoyens à l'épargne, selon la FCEI. | |
Pour s'assurer que tous puissent profiter d'une retraite financièrement sûre, il faut respecter les choix individuels, en incitant les Québécois de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier un des principes de saine gestion à la retraite |
Demain le 17 avril, Mme Hébert, accompagnée par M. Simon Gaudreault, économiste à la FCEI, sera présente au huis clos, qui précédera le dévoilement du rapport du comité d'experts sur l'avenir des régimes de retraite, présidé par M. Alban D'Amours.
En qualité de plus important groupement de petites et moyennes entreprises au Canada, la FCEI regroupe plus de 109 000 membres au pays, dont 24 000 au Québec, œuvrant dans tous les secteurs. Elle est non partisane et son financement provient uniquement de l'adhésion de ses membres. Elle procure aux dirigeants de PME une voix forte et convaincante à tous les ordres de gouvernement et contribue à l'essor économique (www.fcei.ca).
SOURCE : FEDERATION CANADIENNE DE L'ENTREPRISE INDEPENDANTE
Caroline Emmanuel, coordonnatrice aux affaires législatives
Téléphone : (514) 861-3234, cellulaire (514) 817-0228
Source :
Marie Vaillant, directrice des communications
Téléphone : (514) 861-3234
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