/R E P R I S E -- Le budget du Québec 2013-2014: Cap sur l'équilibre budgétaire et le contrôle des dépenses/
MONTRÉAL, le 14 nov. 2012 /CNW Telbec/ - « Conscients de l'état fragile des finances publiques et étant aux prises avec un lourd fardeau fiscal, les dirigeants de petites et moyennes entreprises sont d'ardents défenseurs du contrôle des dépenses gouvernementales et souhaitent que l'on garde le cap sur l'équilibre budgétaire. Le Québec fait face à de nombreux défis et il est plus que temps de prendre les décisions qui permettront de les relever », a déclaré Mme Martine Hébert, vice-présidente, Québec, de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), à quelques jours du dépôt du budget.
« Nous croyons que le gouvernement doit respecter la capacité de payer des citoyens et des entreprises québécoises en n'augmentant pas les impôts des contribuables qui sont déjà surtaxés. À cet égard, le gouvernement doit regarder l'ensemble de ses dépenses incluant les dépenses fiscales non essentielles telles que les crédits d'impôt pour cotisations syndicales, la non-imposition des gains de loterie et autres. Il doit aussi avoir le courage de procéder à un exercice exhaustif d'examen des dépenses liées au secteur public québécois et réduire la taille de l'État », a indiqué Mme Hébert.
La FCEI estime qu'il est important de mettre un terme au gel de certains tarifs en les indexant au moins au niveau de l'inflation (ex : services de garde, droits de scolarité) sans quoi les pressions sur le fardeau fiscal de tous les contribuables ne feront que s'accentuer. « Le gel des tarifs crée des iniquités dans le système et, en bout de ligne, un gel mène forcément à une impasse financière puisque les coûts de production des services, eux, n'arrêtent pas de croître », a ajouté Martine Hébert.
Créer un environnement d'affaires favorisant la croissance économique
Bien qu'engagée, la reprise économique demeure fragile. La FCEI estime qu'il faut donc tout mettre en œuvre, non seulement, pour remettre de l'ordre dans les finances publiques, mais aussi pour créer un environnement d'affaires propice à la croissance économique.
« Il est important que le gouvernement s'attaque aux problèmes de compétitivité, d'équité et d'efficacité que créent les taxes sur la masse salariale. Tout comme un grand nombre d'économistes, nous considérons que ces taxes, qui ne tiennent pas compte des revenus des entreprises, minent la capacité des entrepreneurs de créer des emplois. Elles doivent être réduites, si nous voulons conserver une économie forte et prospère », a souligné M. Simon Gaudreault, économiste à la FCEI.
« De plus, dans le contexte économique actuel, une réduction du fardeau fiscal des PME donnerait aux chefs d'entreprises un peu d'oxygène, dont ils ont grandement besoin pour investir et créer plus d'emplois. Nous serions même prêts à accepter une diminution de l'aide aux entreprises (crédits d'impôts et subventions) pour compenser les coûts de cet allégement fiscal consenti aux PME », a ajouté M. Gaudreault.
Finalement, le coût de 7,2 milliards $ annuellement au Québec, soit environ 2 % du PIB relié au fardeau réglementaire est énorme pour les entreprises et représente une préoccupation majeure pour les dirigeants de PME du Québec. « Nous souhaitons vivement que le nouveau gouvernement s'engage à mettre en œuvre, selon l'échéancier prévu, les 63 recommandations contenues dans le rapport du Groupe de travail sur la simplification réglementaire et administrative publié en janvier dernier », a conclu Mme Hébert.
Le mémoire prébudgétaire de la FCEI « Cap sur la rigueur et l'équilibre budgétaire » est disponible sur le site Web de la FCEI sous http://www.cfib-fcei.ca/francais/centre-medias/quebec/46-communiques.html.
En qualité de plus important groupement de petites et moyennes entreprises au Canada, la FCEI regroupe plus de 109 000 membres au pays, dont 24 000 au Québec, œuvrant dans tous les secteurs. Elle est non partisane et son financement provient uniquement de l'adhésion de ses membres. Elle procure aux dirigeants de PME une voix forte et convaincante à tous les ordres de gouvernement et contribue à l'essor économique (www.fcei.ca). |
SOURCE : FEDERATION CANADIENNE DE L'ENTREPRISE INDEPENDANTE
Caroline Emmanuel, coordonnatrice aux affaires législatives
Téléphone : (514) 861-3234, cellulaire (514) 817-0228
Source :
Marie Vaillant, directrice des communications
Téléphone : (514) 861-3234
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