/R E P R I S E -- Le budget du Québec 2013-2014: La FCEI accorde une note de B/
QUÉBEC, le 20 nov. 2012 /CNW Telbec/ - Selon la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), les dirigeants de petites et moyennes entreprises seront satisfaits du retour à l'équilibre budgétaire et de la volonté gouvernementale de contrôler les dépenses. « Remettre de l'ordre dans les finances publiques est une priorité à laquelle les propriétaires de PME souscrivent, car la grande majorité d'entre eux se sentent écrasés par le poids du fardeau fiscal et demandent aux gouvernements une plus grande rigueur administrative », a déclaré Mme Martine Hébert, vice-présidente, Québec, de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI).
Réduire les dépenses
La FCEI est satisfaite des efforts demandés aux ministères et aux sociétés d'État établissant les cibles de croissance des dépenses de programmes à 1,8 % pour 2013-2014. Cependant, le budget demeure imprécis sur comment cet objectif sera respecté (note: A).
Par ailleurs, le resserrement des dépenses en infrastructures devra se faire de façon stratégique, car plusieurs infrastructures sont vitales pour l'économie de l'ensemble du Québec et, particulièrement, dans la région métropolitaine.
Réduire la dette
Les chefs de PME souhaitaient également que les redevances perçues sur les ressources naturelles soient affectées à la réduction de la dette du Québec. La mesure annoncée dans le budget à cet effet pour 2015-2016 est donc la bienvenue (note : A).
Réduire le fardeau réglementaire
Mesurant depuis plusieurs années les coûts de la réglementation chez les entreprises, la FCEI applaudit la volonté du gouvernement du Québec d'alléger le fardeau administratif et règlementaire qui pèse sur les PME. « Lorsqu'on sait qu'il en coûte 7 milliards $ annuellement aux entreprises pour se conformer à la réglementation, l'annonce d'aujourd'hui sera vue d'un bon œil par les dirigeants de PME, surtout chez les plus petites entreprises où le fardeau réglementaire est particulièrement coûteux », a souligné M. Simon Gaudreault, économiste à la FCEI. (note : A+). « Nous avions demandé la mise en œuvre des soixante-trois recommandations du Rapport Audet sur l'allégement réglementaire et nous sommes fort satisfaits de la décision du gouvernement d'y donner suite. »
De l'aide aux entreprises (trop?) ciblée…
En ce qui a trait aux entreprises, la FCEI est néanmoins déçue de l'approche gouvernementale qui privilégie une intervention directe et un soutien à certains secteurs d'activités ciblés au lieu d'une vision qui prend en compte l'ensemble des entreprises (note C-). « Les PME profiteront des retombées indirectes liées par exemple, au congé fiscal pour les grands projets et au prolongement du crédit d'impôt à l'investissement. Cependant, devant la morosité du climat économique, elles auraient davantage souhaité une réduction du fardeau fiscal de l'ensemble des entreprises, qui demeure une préoccupation majeure pour les PME québécoises, quitte à la financer par une diminution de l'aide aux entreprises », a indiqué Mme Hébert.
A cet effet, la FCEI réitère l'importance de diminuer les taxes sur la masse salariale qui ne tiennent pas compte des revenus des entreprises et qui découragent l'embauche. « Pour mettre le Québec sur les voies de la prospérité, il faut réduire ces taxes et nous comptons revenir auprès du ministre des Finances pour discuter de l'importance de donner un peu d'air aux petits entrepreneurs en diminuant les taxes sur la masse salariale. » (note : D)
En ce qui a trait au projet de création de la Banque de développement du Québec, si elle évite la bureaucratisation des services destinés aux petites entreprises et permet des gains d'efficacité, elle pourrait contribuer à favoriser un meilleur développement économique (note : à déterminer).
Les régimes de retraite
En ce qui touche les régimes de retraite, la FCEI est également d'avis que la décision de maintenir la création des régimes volontaires d'épargne-retraite est intéressante. « Cependant, nous demeurerons vigilants quant à la réglementation qui en découlera. Quand on sait que les deux tiers des entreprises du Québec ont un chiffre d'affaires annuel de moins de 500 000$, il serait catastrophique d'obliger les employeurs à cotiser à une nouvelle taxe sur la masse salariale. En ce sens, les RVER devront être véritablement volontaires comme l'indique leur nom », a souligné Mme Hébert en ajoutant : « Nous surveillerons donc aussi de près les projets éventuels du gouvernement à l'égard du Régime des rentes du Québec » (note : à déterminer).
Le mémoire prébudgétaire de la FCEI Cap sur la rigueur et l'équilibre budgétaire est disponible sur le site Web de la FCEI sous http://www.cfib-fcei.ca/francais/centre-medias/quebec/46-communiques.html.
En qualité de plus important groupement de petites et moyennes entreprises au Canada, la FCEI regroupe plus de 109 000 membres au pays, dont 24 000 au Québec, œuvrant dans tous les secteurs. Elle est non partisane et son financement provient uniquement de l'adhésion de ses membres. Elle procure aux dirigeants de PME une voix forte et convaincante à tous les ordres de gouvernement et contribue à l'essor économique (www.fcei.ca). |
SOURCE : FEDERATION CANADIENNE DE L'ENTREPRISE INDEPENDANTE
Marie Vaillant, directrice des communications
Téléphone : (514) 919-9535
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