/R E P R I S E -- Le danger augmente dans les ascenseurs et les installations
au gaz - 10 000 inspections de moins en 4 ans à la Régie du bâtiment du
Québec, le SFPQ inquiet/
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Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec21 juil, 2010, 08:00 ET
QUÉBEC, le 21 juill. /CNW Telbec/ - Le Syndicat de la fonction publique du Québec constate que la diminution flagrante du nombre d'inspections à la Régie du bâtiment du Québec se poursuit de plus belle. Selon les récentes données obtenues auprès de l'organisme gouvernemental, le nombre d'inspections a diminué de 44 % entre 2004 et 2009 soit l'équivalent de 10 000 inspections de moins durant cette période. Il y a un an, presque jour pour jour, une dalle de béton s'était détachée de la façade d'un hôtel à Montréal faisant une victime. La Régie avait par la suite annoncé l'embauche d'inspecteurs supplémentaires. Or, selon les données recueillies par le Syndicat, 20 % ont déjà quitté le service. Les salaires offerts dans le domaine privé sont plus attirants. "La sécurité du public est certainement compromise, lance Lucie Martineau, présidente générale du SFPQ. C'est à se demander si dans quelques années il y aura encore des interventions d'inspections faites par le gouvernement".
Ascenseurs et gaz
Dans son rapport annuel, la Régie du bâtiment parle d'une pénurie de main-d'œuvre pour expliquer la diminution de plus de 80 % des inspections des appareils de levage, autrement dit, des ascenseurs. Selon l'analyse du SFPQ des pratiques en cours, la responsabilité du fonctionnement sécuritaire des milliers d'ascenseurs sur le territoire québécois est entre les mains des compagnies d'entretien et l'inspecteur de la Régie se contente de vérifier le rapport de la firme sans procéder à une inspection approfondie. Annuellement, la Régie du bâtiment réclame des frais de 75 dollars par ascenseur aux propriétaires, ce qui a engendré des revenus de 1,5 million de dollars en 2006 alors que les inspections sont en chute libre.
Même situation inquiétante dans le domaine de l'inspection des installations au gaz comme les citernes sur les sites extérieurs desservant les vacanciers ou celles servant au remplissage des bonbonnes de propane pour les BBQ durant la période estivale. Selon les chiffres compilés par le SFPQ, il ne reste plus un seul inspecteur spécialisé dans ce domaine. Les inspections ont également presque complètement disparu avec une diminution de 67 % entre 2004 et 2009. "En plus d'être en voie de disparition, les inspecteurs de la RBQ ne font plus de vérifications systématiques sur le terrain, ils se contentent de répondre aux plaintes, indique Lucie Martineau. Cette façon de gérer le risque comporte, dans les faits, beaucoup plus de dangers pour les citoyens". Depuis l'année 2000, la Régie a implanté une nouvelle approche en matière de surveillance qui a fait passer les inspections de 53 000 à 13 000, et ce, annuellement.
Renseignements: Éric Lévesque, Responsable des relations avec les médias, Tél.: (418) 623-2424, poste 338, Cell.: (418) 564-4150
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