/R E P R I S E -- Le gouvernement doit respecter son engagement et exclure
officiellement les droits de scolarité des hausses de tarifs/
MONTRÉAL, le 25 sept. /CNW Telbec/ - Un flou entoure les propositions concernant la hausse des tarifs des différents services offerts par le gouvernement. Un paragraphe particulièrement sème le doute chez la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), car appliqué aux universités, il signifierait la différenciation des droits de scolarité en fonction des coûts de formation. "Ce que nous voulons, c'est que les droits de scolarité soient exclus de la réflexion sur la majoration de tarifs proposée par le gouvernement", a demandé Jean Grégoire, président de la FEUQ.
La FEUQ considère qu'une majoration différenciée des droits de scolarité serait une atteinte directe à l'égalité des chances et réduirait l'accessibilité aux programmes les plus onéreux (génie, médecine, pharmacologie, musique, etc.) Le tout entraînerait également une hiérarchisation des diplômes et pénaliserait les universités en région au profit des universités des grands centres. Aussi, une telle mesure augmenterait encore davantage le fardeau porté par la classe moyenne. "Il faut arrêter de voir l'éducation, notamment l'éducation postsecondaire, comme une dépense liée à un service procuré par le gouvernement, mais comme un investissement afin d'assurer la prospérité de l'avenir du Québec. Un diplômé universitaire rapporte près de 600
En terminant, M. Grégoire tient à rappeler les propos que la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport tenait au début de l'été : "Mme Courchesne s'est engagée au mois de juin à maintenir l'actuelle hausse jusqu'en
Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 16 associations membres et forte de 125 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. www.feuq.qc.ca
Renseignements: Mathieu Le Blanc, attaché de presse FEUQ, (514) 396-3380, Cell.: (514) 609-3380
Partager cet article