L'index Kijiji de l'économie de seconde main 2017 révèle que les Canadiens ont acheté, vendu ou donné des biens de seconde main pour une valeur totale de 29 milliards de dollars.
TORONTO, le 14 mars 2017 /CNW/ - L'année dernière, les Canadiens ont acheté, vendu, échangé ou donné un total de 1,9 milliard de biens d'occasion, selon les nouvelles données publiées aujourd'hui par Kijiji, le plus important site de petites annonces au Canada. L'économie de seconde main continue de progresser et de représenter une part considérable de l'activité économique globale du pays. Le troisième indice annuel de l'économie de seconde main de Kijiji a révélé qu'en 2016, 30,4 millions de biens d'occasion de plus ont été échangés qu'en 2015.
Les pratiques de seconde main peuvent prendre différentes formes : achats, ventes, dons, échanges, partages gratuits, partages payés, locations et prêts. En moyenne, ce sont 78 biens par personne qui ont eu une seconde vie.
Afin de mieux comprendre l'ampleur de la valeur de 29 milliards de dollars de l'économie de seconde main, on peut la comparer à celle de l'ensemble des secteurs de l'agriculture, de la foresterie, de la chasse et de la pêche au Canada (un total de 28,3 milliards de dollars) ou avec le PIB de Terre-Neuve-et-Labrador (30,1 millions de dollars selon les dernières données disponibles).
« L'économie de seconde main va de pair avec l'économie de partage, alors que les Canadiens trouvent des aubaines et tirent profit de leurs actifs existants », explique le directeur général de Kijiji, Matt McKenzie. « Les Canadiens ont gagné en moyenne 1 037 $ avec leurs ventes d'occasion, tandis que ceux qui ont acheté de biens d'occasion au lieu de neuf ont économisé en moyenne 843 $ l'an dernier. La plupart des répondants au sondage disent qu'ils ont utilisé cet argent pour les dépenses quotidiennes comme l'essence, l'épicerie et les paiements de loyer.
"Tout comme ceux qui louent une pièce de leur maison ou un espace de stationnement supplémentaire, les Canadiens utilisent l'économie de seconde main pour générer de l'argent supplémentaire à partir d'articles qu'ils ont déjà en leur possession. Et dans l'esprit d'aider les autres ainsi que de protéger l'environnement, nos données montrent qu'il est important pour les gens d'essayer de trouver de prolonger la vie utile des objets", précise McKenzie.
Kijiji est le plus grand site de petites annonces au Canada, et le canal commercial le plus populaire pour acquérir ou délaisser des biens sur le marché de l'économie de seconde main (contre l'achat/vente à la famille et aux amis). L'Indice, financé par Kijiji et réalisé par l'Observatoire de la Consommation Responsable (OCR), analyse les comportements des consommateurs quant à leurs pratiques de seconde main sur une base annuelle, sur un échantillon de plus de 5 752 Canadiens.
Faits saillants de l'Index Kijiji de l'économie de seconde main 2017
- L'économie de seconde main a augmenté de 1 milliard de dollars entre 2015 et 2016 pour s'établir à 29 milliards de dollars, soit 1,4 % du PIB total du Canada ;
- 82 % des Canadiens ont participé à une forme de transaction de seconde main en 2016 - 73 % d'entre eux ont acquis au moins un bien d'occasion et 69 % d'entre eux ont délaissé un ou plusieurs articles d'occasion ;
- Épargner et gagner de l'argent comptent parmi les principaux facteurs qui incitent les Canadiens à s'impliquer dans l'économie de seconde main ;
- En faisant l'acquisition de biens de seconde main au lieu de neuf, les Canadiens ont économisé en moyenne 843 $ l'an dernier (en hausse considérable par rapport à 480 $ l'année précédente), alors que le vendeur moyen a réalisé des gains de 1 037 $ en se départissant d'objets dont il n'avait plus besoin ;
- L'utilisation principale de l'argent économisé/gagné dans l'économie de seconde main était pour les achats quotidiens tels que l'essence, l'épicerie ou le loyer ;
- Les jeunes millénaux (âgés de 18 à 24 ans) sont plus susceptibles que la population générale (51 % vs 39 %) de voir l'économie de seconde main comme une manière pour faire de l'argent supplémentaire ;
- Les baisses de revenu du ménage ou le déménagement dans un nouveau foyer sont les principaux changements qui ont un impact positif sur la participation à l'économie de seconde main ;
- La famille, les amis et les connaissances sont le canal principal d'activités de seconde main, suivi de Kijiji, qui est le premier canal commercial (plus utilisé que toutes les autres plateformes en ligne combinées), puis viennent ensuite les friperies ou les réseaux ayant une mission sociale.
CONSTATATIONS RÉGIONALES
L'Alberta est la chef de file en ce qui a trait aux pratiques de seconde main, avec un indice d'intensité de 91, bien supérieur à la moyenne nationale (78), suivi des Prairies, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique. Les Maritimes et le Québec ont eu la plus faible participation à l'économie de seconde main, soit 24 et 11 articles de moins que la moyenne nationale, respectivement.
Parmi les villes, Calgary était, en 2016, le point chaud au Canada concernant l'économie de seconde main, alors que les résidents ont donné une seconde vie à 104 articles. Tandis qu'Edmonton et Montréal complétaient les deux autres marches du podium ; Winnipeg, Québec et Toronto ont affiché la plus faible participation à l'économie de seconde main.
Les cinq biens les plus échangés sont les vêtements, les chaussures et les accessoires ; les produits de divertissement ; les vêtements et accessoires pour bébés ; les jeux, jouets et jeux vidéo ; suivi des articles de loisirs et d'artisanat.
Partout au pays, l'économie de seconde main va de pair avec l'économie globale : plus les gens travaillent et plus leurs revenus sont élevés, plus ils utilisent l'économie de seconde main pour acheter ou vendre des articles d'occasion.
"Dans le rapport de cette année, nous avons pu analyser la façon dont l'économie de seconde main a évolué au cours des trois dernières années et nous pouvons voir à quel point elle est importante - elle représente une province à elle-même en termes d'échelle économique - et à quel point elle est devenue partie intégrante de la vie des Canadiens », explique Marie Connolly, professeure d'économie à l'École des sciences de la gestion (ESG) de l'Université du Québec à Montréal. 'La participation à l'économie de seconde main est motivée par le fait que les gens cherchent à obtenir des fonds et des moyens de joindre les deux bouts, tout en voulant réduire les déchets en trouvant de nouvelles utilisations pour les biens qui sont encore viables.
Le rapport complet peut être consulté ici : consommationresponsable.kijiji.ca
À propos de l'Indice Kijiji de l'économie de seconde main
Le sondage a été mené en ligne pour l'Observatoire de la Consommation Responsable (OCR) de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) en partenariat avec MBA Recherche entre le 17 octobre et le 4 novembre 2016. Les données ont été recueillies à l'aide d'un échantillon de 5 752 répondants au total, représentant la population canadienne. Les répondants âgés de 18 ans ou plus ont été sélectionnés à partir d'un panel Web pancanadien selon des critères de sélection prédéterminés tels que le sexe, l'âge et le lieu de résidence. Étant donné que les réponses ont été obtenues d'un panel, le calcul de la marge d'erreur ne s'applique pas. Cette recherche a été menée sous la supervision du professeur de marketing Fabien Durif et en collaboration avec la professeure d'économie Marie Connolly, tous deux de l'ESG de l'Université du Québec à Montréal.
Le but de l'enquête était de recueillir de l'information sur la participation des Canadiens à l'économie de seconde main. Cette étude fournit une estimation de la taille de l'économie de seconde main au Canada et mesure également l'intensité des pratiques de l'économie de seconde main des consommateurs au cours des 12 derniers mois : c'est le processus d'acquisition de biens de seconde main et le processus de délaissement de biens neufs ou d'occasion.
SOURCE Kijiji
Pour obtenir davantage d'information ou pour planifier une entrevue, contactez : Marc-André Dufresne, Capital-Image, [email protected], 514.739.1188, poste 235; Véronique Blais, Capital-Image, [email protected], 514.739.1188, poste 225
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