/R E P R I S E -- Les clients de compagnies aériennes pourraient être privés de repas - Les employés de Newrest-Servair déclenchent une grève de 8 heures/
MONTRÉAL, le 18 mars 2016 /CNW Telbec/ - Le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Newrest-Servair Montréal (STTNSM), affilié à la Fédération du commerce (FC-CSN) a déclenché ce matin une grève générale de 8 heures afin de dénoncer l'impasse dans les négociations pour le renouvellement de la convention collective.
Située à Dorval, Newrest-Servair Montréal est une entreprise qui prépare des repas pour plusieurs compagnies aériennes. Le point d'achoppement est au niveau salarial. « Le fossé qui nous sépare n'est pas très grand, on parle ici de 2 % d'augmentation salariale que nous refuse la partie patronale. Pourtant, cette augmentation est justifiée par l'écart qui existe entre Newrest-Servair et ses concurrents à Montréal. Même avec l'augmentation demandée, nous peinons à rattraper les salaires des compétiteurs. Si on se compare à la compétition, nous partons de loin », précise Jean-Darnell Ulysse, président du STTNSM-CSN.
Roulement de la main-d'œuvre
La centaine d'employé-es de Newrest-Servair gagne le salaire minimum au premier échelon salarial. Le syndicat voudrait obtenir de meilleures conditions aux échelons plus élevés afin, entre autres, de favoriser la rétention des travailleurs et travailleuses et conserver leur expertise.
« Il est difficile de comprendre qu'une entreprise comme Newrest-Servair, qui paye le salaire minimum à ses employé-es, refuse de bouger pour 2 %. Pourtant, cette petite augmentation permettrait de réduire le roulement de personnel. La formation d'un nouvel employé engendre des coûts, ce qu'on propose à Newrest-Servair, c'est de réduire ces dépenses en offrant un salaire un peu plus alléchant aux travailleurs et travailleuses afin de les garder. Il semble que la direction soit incapable de comprendre le gros bon sens », lance Serge Fournier, président de la FC.
Newrest-Servair Montréal fait affaire avec 13 compagnies aériennes, dont quatre font partie des 20 plus importantes au monde.
Certaines de ces compagnies aériennes qui ont des départs de Montréal aujourd'hui pourraient de ne pas être en mesure de servir de repas à leurs passagers en raison du débrayage. Nous sommes conscients des inconvénients, mais nous croyons que c'est un prix très peu élevé à payer pour assurer un service de qualité à l'avenir.
SOURCE CSN
Dave Parent, conseiller, Service des communications de la CSN, 514 216-9097
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