/R E P R I S E -- Négociations à l'aéroport de Dorval - Les agents de contrôle rejettent à l'unanimité les offres patronales et renouvellent leur mandat de grève/
DORVAL, QC, le 9 janv. 2013 /CNW Telbec/ - Les 600 agents de contrôle et coordonnateurs de points de fouille ont rejeté à l'unanimité hier les dernières offres patronales de Sécuritas. Du même souffle, ils se sont dotés d'un nouveau mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.
«Nous espérons toujours négocier et arriver à une entente sans avoir à perturber le service à l'aéroport. Mais s'il le faut, les agents de contrôle sont prêts à aller en grève», fait valoir le représentant syndical Michel Courcy. Les agents de contrôle ont déjà pris des moyens pour être visibles dans le cadre des négociations depuis octobre. Plusieurs éléments de l'uniforme ont été mis de côté pour être remplacés par des pantalons de camouflages, des pyjamas ou encore des casquettes syndicales.
Les négociations achoppent notamment sur le salaire. Les agents de contrôle de Montréal sont en effet payés moins que ceux de l'aéroport de Québec ainsi que celui de Toronto. «Le message est clair, les agents de Montréal n'accepteront pas d'être traités comme des travailleurs de deuxième classe. Leur travail est essentiel pour la sécurité du transport aérien. Le niveau de responsabilité est élevé et les salaires devraient mieux le refléter», poursuit M. Courcy, précisant que le salaire oscille actuellement entre 15 $ et 21 $ l'heure. Les agents réclament notamment la parité avec leurs collègues de Toronto, qui ont signé un contrat récemment.
C'est aussi l'impasse en ce qui concerne des demandes évidentes des travailleurs. «On n'arrive pas à avoir des espaces décents pour manger. Plusieurs agents en viennent à déballer leur lunch accotés sur les équipements de travail parce qu'il manque de places dans la cafétéria. L'employeur refuse en plus de nous indemniser lorsque nous ne pouvons pas prendre nos pauses en raison du surplus de travail», déplore le président du comité des griefs, Marc Hennessey.
Le Conseil canadien des relations industrielles devra décider prochainement des activités devant être maintenues en cas de grève, ce qui correspond aux services essentiels devant être assumés. Une fois que cette décision sera rendue, les travailleurs pourront déclencher une grève.
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques (mines, métallurgie, fabrication industrielle, sécurité, hôtellerie, restauration, camionnage, taxi…).
SOURCE : SYNDICAT DES METALLOS (FTQ)

Clairandrée Cauchy, 514 774-4001 [email protected]
Responsable des communications
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