/R E P R I S E -- Transport en commun du grand Montréal - Un virage en faveur du transport en commun demandé par la CSN/
Nouvelles fournies par
Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN)10 mai, 2012, 06:00 ET
MONTRÉAL, le 9 mai 2012 /CNW Telbec/ - La CSN croit à la nécessité d'effectuer un net virage en faveur du transport en commun. La CSN comparait aujourd'hui devant la Commission du transport de la Communauté métropolitaine de Montréal à la consultation sur le financement du transport en commun.
La vice-présidente, Denise Boucher entend insister pour que le transport collectif soit rendu plus attrayant. Elle soutient : « Le transport en commun doit être accessible et sécuritaire afin de devenir prédominant dans les grandes agglomérations du Québec. »
Selon la vice-présidente de la centrale : « Le transport en commun constitue un service essentiel, indispensable au développement durable de la société québécoise. La réflexion sur le financement du transport en commun doit s'articuler autour d'enjeux environnementaux, économiques, urbanistiques, comme un service public et à forte valeur sociétale. »
Denise Boucher estime que, bien que le transport collectif engendre des coûts, on ne peut pas négliger les bénéfices économiques qu'il génère et il n'est plus possible de mettre d'argent dans le développement d'infrastructures routières supplémentaires.
La vice-présidente soutient qu'une hausse de la contribution des usagers n'est pas une solution à retenir : « Nous croyons qu'il faut améliorer l'accessibilité financière au transport en commun. Les usagers ont déjà subi des hausses beaucoup plus élevées que la variation de l'indice des prix à la consommation au cours des dernières années. Non seulement la participation globale des usagers ne doit pas augmenter en termes réels, mais celle-ci devrait tendre à diminuer pour l'ensemble de la population. »
La CSN suggère que les deux paliers supérieurs de gouvernement augmentent substantiellement leur contribution au financement des infrastructures et de l'exploitation du transport en commun. D'autres solutions peuvent également être considérées, dont l'augmentation, à court terme, de la taxe sur l'essence dans la région Montréal métropolitain, l'élargissement du territoire d'imposition des droits d'immatriculation et la contribution des employeurs de la région du Grand Montréal. La CSN juge qu'avant d'envisager un péage métropolitain, il est indispensable qu'un consensus soit préalablement établi sur les objectifs, sur les modes de mise en œuvre et sur la répartition des revenus. Il faut également une augmentation de l'offre de services en transport en commun pour offrir suffisamment d'alternatives efficaces à l'automobile.
Ces recommandations de la CSN ont été élaborées avec les représentants des conseils centraux de Lanaudière, des Laurentides, de la Montérégie et du Montréal métropolitain ainsi que la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).
Service des communications de la CSN,
Chantale Larouche, 514 216-9097
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